Rutshuru : 9 militants de la LUCHA interpellés sur ordre de l’Administrateur du territoire adjoint

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Des militants de la Lutte pour le Changement (LUCHA) section de Rutshuru sont descendus dans la rue ce vendredi 12 juillet. Objectif : décrier les tracasseries policières et administratives sur différentes tronçons dans la zone.

Cette manifestation n’a cependant pas, rencontré le vœu de l’autorité locale. Saisi par la LUCHA depuis mercredi 10 juillet dernier, l’administrateur adjoint de Rutshuru n’à infirmer ni confirmer la tenue de la marche.

Il a ordonné à la police de parer à toute éventualité. Des arrestations ont été signalées dans le rang des militants.

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Une manifestation pacifique réprimée par la police

Dans les rues de Rutshuru, les militants de la LUCHA ont fait face à la riposte de la police. Leur marche a été réprimée par les forces de sécurité sur ordre de l’administrateur du territoire adjoint. Des interpellations s’en sont suivies.

A en croire Gislain Muhiwa, communicateur au sein de ce mouvement pro-démocratie, 9 militants ont été interpellés par la police.

Il dénonce le comportement « violent » de la police lors de cette interpellation.

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Cri d’alarme de la LUCHA au chef de l’Etat

Les militants de la LUCHA qui disent avoir « assez » de la resurgence de l’insécurité dans le Rutshuru, demandent l’implication du chef de l’Etat dans la restauration de la paix.

Ils appellent Félix Tshisekedi à déboulonner l’appareil administratif et sécuritaire de Rutshuru.

Ceux-ci, condamnent la répression violente des manifestations par les autorités de la place.

La Lucha demande, par ailleurs, la libération imminente des ces militants, détenus aux quatre murs du cachot de la police à Rutshuru.

Pour l’instant, il est encore difficile d’entrer en contact avec l’administrateur adjoint incriminé.

Notons que ledit territoire est mal réputé dans le phénomène « Kidnapping ».

Dans la région, des coupeurs des routes conduisent en brousse les paisibles civils. Leur libération est toujours conditionnée par le paiement d’une rançon.

Dans le cas contraire, les otages sont parfois tués ou violés.

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JKM

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