Hors mandat depuis juin 2018, Kasonga Tshilunde quitte la présidence de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), par le petite porte. Accusé de détournement, Kasongo Tshilunde est radié de la profession de journaliste en RD Congo.
Il perd, de facto, sa fonction de président du Comité Directeur de l’UNPC et ne peut plus engager l’UNPC.
Cette décision a été prise ce lundi 10 juin 2019 par la Commission de discipline et d’éthique professionnelle de l’UNPC.
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Mutisme au sommet et dictature de la corporation
Longtemps décriée par la confrérie, la présidence de Kasongo Tshilunde a été la pire jamais connue dans la profession.
En effet, le président déchu s’est démarqué par sa complaisance vis-à-vis des ennemis de la presse mais aussi par sa dictature dans la gestion de l’UNPC.
Hors mandat depuis juin 2018, mois dans lequel l’UNPC devrait tenir son congrès, le président agissait en monarque absolu de droit divin.
Il s’obstinait à ne pas organiser le congrès pour bénéficier des miettes et subsides que procurent sa fonction. Réduisant ainsi cette fonction hautement symbolique à sa plus simple expression.
Aimant plus poser avec les personnalités que de militer pour l’avenir de notre métier et le respect de nos droits.
Pourtant plusieurs dossiers importants sont en suspens. Par ex: les fonds alloués à la presse, les menaces et arrestations des journalistes, etc.
Ceux là n’intéressaient guère notre bonhomme. Avec le temps, il est devenu pire que les politiciens véreux qu’il était censé dénoncer.
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Arthur Bitambi