Une nouvelle révélation vient d’être faite dans l’affaire opposant le député Mike Mukebay à l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK). Elle provient du journaliste Doux-Jésus Beledu, en réaction aux attaques du député Mukebay contre sa personne.
Dans une vidéo parvenue à capsud.net, le confrère affirme que Mike Mukebay a tenté de le corrompre. Ce, afin de s’attaquer au président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, lors d’une émission sur CCtv.
« Avant le début de l’émission Mike Mukebay a initié un sujet sur la nouvelle équipe chargée du protocole de l’APK. Il m’a clairement demandé de charger le président de l’APK et en contrepartie, je recevrai de l’argent. Mais on en a finalement plus parlé car le temps imparti à l’émission était épuisé. » (NDR: propos traduit par la rédaction).
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Une main noire derrière le député Mukebay?
Précisons que le député Mukebay n’est pas à son premier forfait. Ce journaliste reconverti en politicien « engagé » est réputé pour ces propos diffamatoires et ses accusations, souvent infondées.
Il suffit de le voir proche d’une personnalité pour s’attendre par la suite à une vendetta. Et quand il dégaine, il n’y va pas de mains moites.
A croire que ce dernier est financé pour s’attaquer aux personnalités qui gênent ses bienfaiteurs.
On se rappelle encore de ses attaques contre le Cardinal Laurent Monsengwo qu’il avait accusé d’avoir été corrompu. Et cette diffamation coûta à Mike Mukebay près d’une année de prison.
Mais à l’instar du Cardinal, plusieurs personnalités politiques ont également été victimes des invectives de l’élu de Lingwala. Notamment, le président de la République Félix Tshisekedi, l’ancien président Joseph Kabila, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, feu Étienne Tshisekedi et son épouse Maman Marthe Kasalu, Vital Kamerhe, Moïse Katumbi, Adolphe Muzito, Delly Sesanga, Modeste Bahati Lukwebo.
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Exclu de l’APK pour 12 mois
Rappelons que l’élu de Lingwala est exclu temporairement de l’APK depuis le 03 juin. Ce, pour une durée de 12 mois.
Il lui est reproché d’avoir failli à l’éthique professionnelle du fait de son outrage à l’assemblée plénière. Accusé de dénigrer certains de ses collègues députés provinciaux sur les médias, Mike Mukebay avait l’épée de Damoclès sur sa tête.
Une commission parlementaire avait alors statué sur la possibilité de le poursuivre en justice. Et le bruit courrait déjà sur une probable mise en accusation afin de lever ses immunités.
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Arthur Bitambi
