Cette photo (ci-haut) qui fait déjà le tour de la toile, illustre ce qu’est encore nos services de sécurité . A croire que le souhait déclaré par le nouveau président d’humaniser cette police « geôlière » est loin de la réalité.
La scène se passe à Goma devant le siège d’Airtel où les militants de la Lucha manifestaient, ce vendredi, pour obtenir une meilleure qualité des services de la part de cet opérateur des télécommunications.
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Une barbarie policière gratuite
Alors qu’ils réclamaient pacifiquement leur droit, la police va charger les manifestants. Bastonnant, malmenant et Blessant grièvement 11 jeunes militants.
Et parmi les victimes de cette barbarie policière, Rebecca Kavugho.
Cette militante de la Lucha emprisonnée sous l’ère Kabila pour avoir manifesté en faveur du respect de la Constitution. Aujourd’hui, bastonné par une police qui a du mal à s’engager dans la démocratisation clamée par le nouveau régime.
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Des officiers de police à la solde des opérateurs économiques?
Il est tristement décevant de constater ce zèle amère manifesté par les agents de la police. Ce, afin de contenter un opérateur économique.
Pourtant, les revendications des militants de la Lucha concernent toute la population, dont les policiers.
Alors, pourquoi un tel comportement de la part de ces agents de la police maintien de l’ordre public?
Réagissant à la répression de leur sit-in, la Lucha indexe et accuse le Commandant-adjoint de la police ville de Goma. D’après elle, le Major Panthère Masengo aurait reçu de l’argent de la part du responsable d’Airtel RDC.
il y a donc lieu à se poser des questions sur cette accusation. Surtout quand ont voit la détermination de ce dernier à en découdre avec les manifestants.
Matraque à la main, ce dernier s’exécute et martyrise. Non pas conformément aux instructions de sa hiérarchie mais plutôt de celles de son patron circonstanciel.
Rappelons que depuis l’arrivée de Felix Tshisekedi, un effort d’ouverture démocratique est constaté. Le comportement affiché par la police de Goma et son Commandant-adjoint tend à défier l’autorité du chef de l’Etat.
Les autorités de la police doivent prendre des mesures pour sanctionner ces hommes en uniformes. Le pays est en pleine alternance démocratie et ces images ont tendance à nous ramener au moyen âge.
Et ce n’est pas l’image que le nouveau régime compte vendre du pays pour attirer les investisseurs.
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Arthur Bitambi
