Moïse Katumbi : « c’est Kabila le Judas »!

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Moïse Katumbi

Plusieurs fois reporté, Moïse Katumbi, annonce son retour prochain en RDC ce 20 mai 2019.

L’annonce a été faite ce lundi 06 mai au cours d’une interview exclusive à RFI et France 24.

Le Coordonnateur de Lamuka a aussi annoncé une tournée à l’intérieur du pays. Ce, dès son retour au pays.

« Je vais rentrer par avion à Lubumbashi. Je vais faire le tour du Congo. Je vais faire le Safari pour remercier les congolais qui m’ont soutenu pendant les moments difficiles, » a-t-il déclaré.

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 » Il y a des choses positives « 

S’agissant de son acquittement par la justice, Moïse Katumbi rassure qu’il n’ y a aucune ingérence du président. C’est plutôt, le résultat des avancées positives au pays. Ce qui a fait que la justice puisse l’absoudre.

« Il y a des choses qui sont positives dans l’actif de Félix Tshisekedi. La liberté d’expression, la fermeture des cachots, » a-t-il indiqué.

Faisant fi des débats politiques sur la vérité des urnes, Moïse Katumbi estime que l’heure est maintenant à la cohésion nationale.

« Je ne voudrais pas entrer dans des débats qui vont compliquer l’avenir du Congo.
Les élections ont été organisées, il y’a eu des irrégularités, la Cour Constitutionnelle a proclamé Félix Tshisekedi, le plus important c’est la cohésion nationale
« , a-t-il indiqué.

Sur sa relation avec Joseph Kabila qu’il a traite de Judas, Moïse Katumbi estime que c’est au peuple de juger.

 » Il appartient au peuple de juger entre moi et Kabila qui est le Christ et qui est Judas. Quant à moi, c’est Kabila qui est Judas, » a-t-il confirmé.

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 » Nous ferons une opposition républicaine « 

Le coordonnateur de Lamuka a aussi indiqué qu’il est revenu pour consolider la plateforme Lamuka et Ensemble pour le changement.

 » Nous allons consolider notre regroupement Lamuka qui n’est plus une plateforme électorale mais qui est devenue une plateforme politique ainsi que mon regroupement Ensemble.
Nous n’allons pas travailler avec Tshisekedi mais nous sommes dans l’opposition mais pas n’importe quelle opposition.
Une opposition républicaine: s’il y a à féliciter, nous allons féliciter. S’il y a à critiquer, nous allons aussi critiquer,  » a-t-il conclu.

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Thierry Bishop Mfundu

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