Le 26 avril dernier, l’Archevêque de Kinshasa, Mgr Ambongo s’est rendu auprès du chef de l’État. Tel Nicodème venu voir le Christ en cachette.
Il est question de désamorcer la crise qui secoue les relations entre l’église et l’État congolais. Mais comme Frédéric II Barberousse à Canossa, le Chef de l’État a déjà fait le chemin contraire le dimanche des pâques.
Il est allé célébré la fête des pâques à la paroisse Notre Dame du Congo.
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Mort et enterrement de la vérité des urnes
Les deux rencontres Lamukiste ont fini par enterrer la » vérité des urnes. » Une vérité pour lequel, seul, le candidat malheureux Martin Fayulu semble jusque là y croire. Ce, en s’appuyant sur les résultats de la CENCO pour s’arroger la victoire.
Cela intervient tout juste après une messe de requiem prononcée par le cardinal Mosengwo, lui-même. Il a béni le mandat du nouveau Chef de l’État qu’il qualifié il y a peu d’usurpateur.
Loin des gargouilles de Notre dame de Paris où il a récemment cloué le chef de l’État actuel. Il a décidé de tourner la page du choix entre Barabbas de Jésus.
C’est pâques et Christ est ressuscité. Pourquoi s’attacher au verdict populiste…
Et pendant ce temps, un autre enterrement est organisé par les 6 patrons de la coalition Lamuka. Ce, à 8000 Km de Kinshasa.
La ville de Waterloo qui a connu la défaite et la fin de Napoléon Bonaparte vient de servir de cadre pour une autre fin. Il s’agit de celle de la coalition Lamuka.
A la seule différence qu’ici, la défaite s’apparente plus à un hara kiri.
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Lamuka a signé l’acte de décès de sa propre mort
En transformant cette plateforme électorale en un regroupement politique, les 6 leaders ont décrété la fin de Lamuka.
Comme en 2006 et 2011, madame » vérité des urnes » est morte de sa belle mort. Il a fallu à Lamuka 3 mois de résistance pour finalement céder.
Mais une question, non de moindre, demeure: Comment gère-t-on un monstre à 6 têtes?
Ironie du sort, les pères fondateurs tant spirituels que temporels de cette vérité se sont chargés eux mêmes de sa mise à mort.
Il y a des vérités trop lourdes à porter. Et comme on dit: » que les armes les cèdent à la toge! »
Fayulu lui du moins a préféré jouer au conciliant. Vaut mieux peu que rien.
» Moi je suis le candidat élu, je laisse aux autres prendre la tête de Lamuka. Moi je viens en dernier, » a-t-il déclaré.
Effectivement, la coordination trimestrielle de Lamuka prendra fin en 2023 avec les élections. La personne qui sera en tête de la présidence tournante sera d’office le candidat de la plateforme.
D’où peut être le laisser la main de Fayulu.
» Les grands prédateurs sortent souvent le soir car c’est l’heure où leurs proies viennent se désaltérer, » dit on!
L’homme de la fameuse danse des urnes: » se yeeee eh se yeeee eh », attend sûrement son heure.
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Bishop Mfundu