C’est dans un stade Tata Raphael rempli comme un œuf qu’a été célébré, dimanche, la journée diocésaine des jeunes en la solennité de l’entrée du Christ à Jérusalem.
En ce jour où l’Eglise universelle fête le dimanche des rameaux, l’Archevêque Métropolitain appellent les jeunes à ne faire confiance qu’en Dieu.
Au regard des fausses promesses faites par les politiciens afin de conquérir le pouvoir, la jeunesse ne devrait plus avoir une confiance aveugle.
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La confiance au centre de l’homélie
Dans son homélie, l’Archevêque de Kinshasa, se référant du livre d’Isaïe 50:7, demande aux jeunes de ne plus espérer aux hommes.
« Chers jeunes, placez votre confiance et votre espérance en Dieu et non sur les hommes. Encore moins sur les politiciens de notre pays qui ne cherchent que leurs intérêts personnels et partisans », a prêché Mgr Ambongo sous les ovations des jeunes.
Ce message, il faut le dire, a été bien accueilli par la jeunesse catholique. Celle-ci soutient toujours son Eglise dans tous les moments.
« L’Archevêque a totalement raison puisque ces politiciens nous font toujours des promesses à dormir débout. Surtout pendant la campagne électorale », précise un encadreur des jeunes catholiques venu assister à la messe.
La jeunesse a pris donc conscience de ne plus espérer à ceux qui lui fait des promesses irréalisables et subjectives.
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La corruption, nouveau mode à Kinshasa
Depuis la campagne électorale de 2018, la corruption bat son plein dans le monde politique. Elle est devenue un mode opératoire.
Un mode que dénonce de vive voix Monseigneur Fridolin Ambongo.
« Je vous convie spécialement aujourd’hui et je laisse entre vos mains, la mission, la responsabilité de combattre partout où vous êtes, les fléaux de tribalisme, la corruption, la tricherie, le mensonge que les adultes de notre société d’aujourd’hui ont tendance à ériger en vertu », insiste Mgr Fridolin.
A travers cette insistance, il interdit aux jeunes d’accepter que leur jeunesse soit utilisée pour « favoriser une vie superficielle ».
Cette vie « médiocre » confond l’apparence et la vérité. Et fait « miroiter » des fausses valeurs qui ne peuvent apporter le bonheur voulu par Dieu.
« Les fausses richesses et fausses gloires ont enivré l’esprit de beaucoup de nos compatriotes », a lâché l’Archevêque dans son sermon.
Par ailleurs, pour travailler à la transformation de cette société, la jeunesse devrait se revêtir de la vertu d’humilité.
La société congolaise s’en lisse à cause de l’orgueil du cœur de l’homme. Car le mal n’est pas capable de reconnaître les mérites et capacités de l’autre.
Cette célébration est une première entre Monseigneur Fridolin Ambongo et la jeunesse catholique de la capitale. Ce, depuis sa prise de possession canonique en novembre dernier.
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Didier Barros Antadine
