A l’issue des élections des gouverneurs du 10 avril, le FCC sort vainqueur jusque là dans 16 provinces sur 18.
Au regard des ces résultats, le FCC donne l’impression d’une bonne préparation électorale et des stratégies bien définies.
Avec cette écrasante victoire, une certaine opinion estime que c’est une sélection pour noyer les autres.
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Des résultats favorables au FCC
Nonobstant la présidentielle, les résultats de toutes les élections ont démontré que le FCC a su préparer ses victoires.
A l’ASADHO on estime que des stratégies ont été bien peaufinées au FCC alors que le CACH est distrait.
« Nous avons en face de nous deux forces, d’une part le FCC qui donne l’impression d’être bien organisé et d’être sérieux par rapport à ses stratégies. D’autre part le CACH qui nous donne l’impression de n’avoir pas une organisation pour gagner les élections », indique Maitre Jean-Claude Katende.
D’autre part, cette victoire apparaît inquiétante.
« Nous avons le sentiment d’une victoire préparée, organisée et orientée qui heurte moins les aspirations de la masse », souligne Jonas Tshombela de la Nouvelle Société Civile Congolaise.
Et d’ajouter:
« Les gens qui en public nous donne l’impression d’être divisé et ils arrivent sur ce point, qu’ils soient du CACH, Lamuka ou FCC, ils sont ensemble ».
Selon lui, l’opinion est en train d’être « tournée en bourrique ».
Face à cette situation on se demande si cette élection ne serait pas « une sélection des uns et un naufrage des autres ? »
L’ASADHO, le FCC et la Nouvelle Société Civile Congolaise sont d’accord sur le fait que tous les gouverneurs travaillent pour l’intérêt du peuple congolais.
Ils doivent également être en parfaite collaboration avec le président de la république. Qui du reste est, constitutionnellement leur « Patron ».
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Le deuxième tour s’impose dans 4 provinces
Sur les 22 provinces où la CENI a organisé ces scrutins, dans 4 aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue pour être élu.
Sur ce, au regard de l’article 170 de la loi électorale, un deuxième tour est organisé dans trois jours, soit le 13 avril.
Outre les provinces de Haut-Lomami, Kasaï-Central, Tshopo et le Nord-Ubangi, les scrutins auront lieu egalement au Sankuru et au Sud-Ubangi.
Les élections dans ces deux provinces ont été suspendues conformément à un arrêt du conseil d’Etat.
Et dans les provinces du Nord-Kivu et de Mayi Ndombe, on attend l’installation des assemblées provinciales avant d’élire les gouverneurs.
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Didier Barros Antadine
