Télé 50: silence, Jean-Marie Kassamba torture

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Le mercredi 10 avril, alors qu’ils réclamaient pacifiquement le départ de leur DG , les journalistes de télé 50 seront embarqués manu militari par la police.

« J’étais très ahuri de voir des confrères journalistes transportés comme du bétail, » s’est exclamée la Ministre des droits humains et de la communication, Marie Ange Mushobekwa lors d’un atelier de l’UNESCO.

Parmi les journalistes arrêtés, Caddie Kulab, qui est mère des jumeaux de 6 mois.

Elle fut embarquée de force par des éléments de la police alors qu’elle se tenait à quelques mètres du siège fermé de son organe de presse.

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Silence des organisations des médias

Curieusement, il n’y a eu aucun écho de la part des organisations et syndicats des journalistes.

Ni l’UNPC, ni l’UCOFEM, ni la dynamique 27, encore moins JED, etc. n’ont dénoncés ces violations en l’endroit des journalistes.

Ce qui est le cas depuis les débuts de revendication salariale des journalistes de télé 50.

Et dire que JM Kassamba est le président de l’UNPC/ Kinshasa. Ce qui suscite des interrogations d’autant plus que lui même reconnaît avoir porté plainte contre ses propres journalistes.

Il les a esté en justice pour diffamation, injure publique et destruction méchante des biens privés.

C’est qui est aberrant quand on sait que lui-même en tant que président de l’UNPC/ Kinshasa n’a jamais porté le problème au tribunal des pairs de l’UNPC.

Comment un président de l’UNPC doit il livrer ses propres confrères à la justice sans se référer aux pairs? Surtout qu’ils ne sont coupables d’aucunes infractions civiques.

« Tous les meneurs iront à Makala. Je vais vous administrer une bonne leçon et vous montrer qui je suis, » martèle-t-il alors que ces journalistes sont embarqués par la police.

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Libérés faute de plaignant

Heureusement qu’au parquet de la Gombe, faute de plaignant, tous les prévenus ont été libérés.

Ce jeudi 11 avril, les agents et cadres de télé 50 ne décolèrent pas. Ils sont revenus revendiquer à nouveau cette fois ci habillés tout en blanc au siège de leur organe de presse.

Une image désolante pour ce média dont l’ego du DG est de réputation notoire.

Cet acte ignoble crée un bras de fer dont les autorités compétentes doivent veiller à régler.

Le président de la République qui a promu de faire des médias le véritable 4e pouvoir, a ici l’occasion de mettre en pratique cette promesse.

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Thierry Bishop Mfundu

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