Réunis mardi à Kinshasa, les mouvements citoyens demandent au président de la république de rapporter son ordonnance nommant Roger Kibelisa.
Ce dernier est, l’Assistant Principal du chef de l’Etat en matière de sécurité et ancien chef du département de sécurité de l’ANR.
Dans leur démarche, ces victimes des répressions du régime précédent ne veulent pas voir des auteurs de graves violations aux postes de responsabilité.
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Roger Kibelisa, l’un des auteurs visé
Il faut rappeler que ces jeunes ont été victimes de la répression politique caractérisant les trois dernières années du pouvoir de Joseph Kabila.
A son arriver au pouvoir, Félix Tshisekedi a nommé comme son Assistant Principal en matière de sécurité Roger Kibelisa, chose qui déplaise ses victimes.
A cette occasion, ils rappellent au Chef de l’Etat, le rôle qu’a joué Kibelisa aux cotés de son prédécesseur.
« Il nous parait pertinent de rappeler à votre bienveillante attention que sous l’ancien régime, Monsieur Kibelisa a été sur le plan intellectuel et opérationnel, la cheville ouvrière de la répression visant à taire toutes les voix qui s’opposaient à une prolongation de mandat du président Joseph Kabila », a indiqué Chris Shematsi activiste de Compte à Rebours.
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Aucune récompense pour les bourreaux de la démocratie
Au regard de leurs expériences malheureuses, ces victimes lancent « Zéro Poste de Responsabilité pour les auteurs de violations graves des droits de l’Homme ».
A travers ce nouveau combat, ils espèrent que le président de la république mettra loin de lui, les auteurs de violations des droits de l’Homme.
Relever Kibelisa de ses nouvelles fonction au cabinet présidentiel serait tant soit peu faire justice aux victimes.
Passer outre, les renverrait à n’espérer à aucune rupture avec l’ancien système.
Roger Kibelisa n’était pas seul ces années-là, mais jusque là, il est le seul selon Carbone Beni, à obtenir un poste aux côtés du nouveau président.
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Les mouvements citoyens saluent la démarche de FATSHI
Lors de son dernier séjour aux USA, le Chef de l’Etat a promis de « déboulonner le système dictatorial » de son prédécesseur.
Une forte promesse appréciée à sa juste valeur par les mouvements citoyens Filimbi, Lucha et Compte à Rebours.
« Seulement, quelques éléments questionnent notre conscience citoyenne en ce qui concerne votre réelle volonté de rupture d’avec le système et les pratiques du précédent régime », précise Chris Shematsi.
Si ces mouvements citoyens louent les discours de Felix tshisekedi, au FCC cela a été pris comme des attaques gratuites.
Dans son dernier communiqué, le FCC a appelé Félix Tshisekedi à une « attitude constructive et non conflictogène ». Ce, pour le bien du peuple.
Félicitant le chef de l’Etat pour le remplacement de Kalev Mutond, ces victimes rappellent que l’ANR dispose de personnes plus compétentes que Inzum Kakiat.
A en croire ces activistes, la justice est un processus long et laborieux. Ils invitent les autorités judiciaires à faire le premier pas dans ce processus. Car, cela constituerait un signal fort pour le peuple congolais.
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Didier Barros Antadine
