Pendant que les élus de Kinshasa votaient un nouveau gouverneur, aux environs de l’Assemblée Provinciale la tension ne cessait de monter.
Les forces de l’ordre ont encadré cet organe délibérant et dispersé tout attroupement y compris la presse non accréditée.
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L’encadrement policière présente à l’APK
De l’avenue Tabuley à son croisement avec wangata à l’avenue du livre, on observe une forte présence policière. Ceux-ci interdisent le passage à tout le monde jusqu’à l’Hôtel de ville.
Interdiction formelle à la population d’accéder voir même de dépasser l’Hôpital général de référence.
Une interdiction qui a provoqué la colère de la population voulant à tout prix accueillir son gagnant juste après l’élection.
A côté, les magasins et restaurants sont resté fermé. Une journée perdue pour les tenanciers de ces commerces.
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Election sous forte tension
A l’intérieur comme à l’extérieur de l’APK, une vive tension à caractérisé cette élection de gouverneur.
Les Kinois, en majorité les militants de l’UDPS, sont venus pour soutenir le ticket Batumona-Gecoco. Chants et cris de joies étaient au rendez-vous.
Par ailleurs tout attroupement était dispersé par la police. En cas de résistance, elle était obligé de recourir à la force.
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La base de l’UDPS sort déçue
Fortement mobilisée et sensibilisée, la base du parti présidentiel rentre déçue. D’autant plus que le ticket Cach n’a pas remporté la bataille.
A l’issue du dépouillement, c’est Gentiny Gombila et Neron Mbungu du PPRD qui sont élus respectivement gouverneur et vice gouverneur de la capitale.
Pas de desordre à l’APK, mais les militants rentrent tous têtes baissées. Une fois de plus le parti perd.
Signalons le scrutin a connu une petite interruption à la demande de deux candidats. Ceux-ci ont estimé qu’il y avait « corruption ».
Il y a peu, à l’issue d’une réunion interinstitutionnelle, le Chef de l’Etat avait suspendu l’élection des gouverneurs pour des raisons de corruption aux sénatoriales.
Le président va t-il encore une fois de plus suspendre l’installation des gouverneurs?
Avec la gifle que vient de lui administrer le FCC, déboulonner la dictature devient improbable.
L’avenir nous en dira plus.
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Didier Barros Antadine
