Felix Tshisekedi: « j’ai hérité d’un pays au bord du gouffre »

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En déclarant que:  » j’ai hérité d’un pays au bord du gouffre  » au Council on Foreign Relations, Félix Tshisekedi ouvre un essaim d’abeilles.

Il vient de planter le décor de ce qui sera le cadre de la coalition à mettre en place avec le FCC, grand’père de la MP de triste mémoire!

Sans accuser ouvertement ses futurs partenaires, le président les met contre mur. Mais aussi devant leurs responsabilités face au bilan désastreux qui leur incombe.

D’un autre côté, il recadre ceux qui veulent que cette coalition ne fonctionne pas selon les règles de bonne gouvernance. Généralement admises dans tout État de droit.

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Le partenariat FCC- CACH mis en branle

Or en y ajoutant :

«Je suis là pour déboulonner le système dictatorial qui était mis en place ».

C’est qui est une très bonne nouvelle selon le chroniqueur Didi Mitoveli.

Il se demande si cela passera toujours par un «partenariat», par une «coalition» CACH-FCC…

Deux vocables qu’il estime souvent revenus tant sur les lèvres des animateurs des deux parties que sur leurs documents écrits et publiés.

Donc en affirmant cela, Fatshi tient à la fois en laisse ses partenaires responsables du chaos qu’il hérite.

Mais tente aussi de respecter les principes hétero-normateurs de toute démocratie.

Principes qui voudraient que ceux qui ont la majorité parlementaire aient voix au chapitre.

Mais que cela soit dans un esprit nouveau, suivant un cap établi par lui-même.

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Il faut rompre avec les fléaux endémiques

Le chef de l’État est allé plus loin pour marteler sur le comportement de ceux qui « ont retardé le pays avec la corruption, la gabegie et l’impunité.

Ces maux devenues endémiques au pays »!

Le ton grave et sérieux utilisé par Fatshi, doit aussi s’illustrer dans son mode de traitement de ces fléaux.

Il faut par exemple que les vieilles figures totémiques caractérielles de ces fléaux, ainsi que les vieilles pratiques ne reviennent pas en force sous sa gouvernance.

Il s’agit surtout de travailler avec des partenaires qui en partie sont responsables.

Les USA, qui sont prêts à accompagner la RDC ne mettront ni de l’argent, ni des possibilités dans un climat comme celui qui prévalait pendant le règne «joséphite».

« On ne ne met pas du vin nouveau dans une vieille outre », avait dit Jésus Christ.

Donc pour que la RDC soit accompagnée par les USA, comme partenaire à part entière, il faut bannir les fléaux qui ont gangrené le pouvoir AMP-MP-FCC de triste mémoire.

« Le programme du président, sa méthode seront désormais le cap à suivre, et non plus des conciliabules dans un pouvoir où le chef est dirigé, et s’étonne après tant d’années qu’il n’avait pas 15 collaborateurs, » estime Babi Kundu, internationaliste.

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Thierry Bishop Mfundu

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