Il est 17h00 à Kinshasa lorsque le cortège du commissaire provincial de Kinshasa, Sylvano Kasongo, arrive à vive allure sur le boulevard triomphal.
Juste avant le feu situé au croisement des avenues huileries, Assossa et le Boulevard triomphal, son cortège grille le feu rouge.
La Jeep de sa garde lance les sirènes et les gyrophares tout azimut.
Elle emprunte contre toute attente, la bande contraire de la direction allant vers le stade des martyrs. Mettant ainsi en danger les véhicules situés sur cette bande.
Sa propre jeep suivra celle de sa garde en violant toutes les règles de sécurité routières sans foi ni loi. On se serait cru dans Fast and furious, épisode 7.
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Une hécatombe évité de justesse
Il a fallu beaucoup de maîtrise aux conducteurs de cette bande pour ne pas tomber dans un carambolage monstre. Ce qui aurait pu provoquer des milliers des blessés et mêmes des morts.
Juste après son passage et profitant de l’aubaine ainsi créée, un véhicule ketch de couleur blanche va suivre le cortège. À la suite, d’autres véhicules et des motos se sont engouffrés dans le désordre général ainsi occasionné.
Les agents de l’ordre commis au palais du palais n’eurent que leurs yeux pour faire le constat de cette infraction routière commise par une autorité.
D’ailleurs le mot autorité vient plus du respect qu’il inspire et non du pouvoir qu’il revêt.
Est-ce que vient de faire Commissaire Sylvano Kasongo illustre cette dichotomie entre le pouvoir et l’autorité.
Les autorités compétentes doivent prendre des mesures appropriés pour sanctionner tout fauteur des troubles, gradés ou pas.
Et dire que la police de la ville de Kinshasa a interdit la circulation des véhicules avec gyrophare, pour lutter contre la criminalité dans les grandes agglomérations.
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Thierry Bishop Mfundu
