À la suite des différentes protestations contre l’élection des sénateurs, le président de la république a décidé de suspendre l’installation des Sénateurs élus.
Cette décision a été prise à l’issue de la réunion inter-institutionnelle tenue ce lundi.
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Des mesures urgentes pour le bon fonctionnement des institutions
Les décisions de le réunion inter-institutionnelle tombent à point nommé.
En effet, à l’issue des sénatoriales, plusieurs voix se sont levées, contestant la crédibilité de ce scrutin. Surtout que des candidats s’étaient retirés de la course évoquant la corruption.
Dimanche, le Chef de l’État avait promis des mesures sérieuses sur cette question, chose faite.
Au terme de cette rencontre, il est à noter que l’installation des Sénateurs est suspendue et le PGR doit diligenter une enquête afin de dénicher les corrompus et les corrupteurs afin d’aboutir aux sanctions.
Outre ces mesures, on note aussi la suspension des élections des gouverneurs jusqu’à nouvel ordre.
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Félix Tshisekedi favorable à la base ?
On s’en souviendra que Félix Tshisekedi avait retiré sa signature de l’accord de Genève sur la désignation du candidat commun de l’opposition, après les manifestations de la «base».
Cette fois là, la base avait également exigé l’intervention du président. Et, le même comportement se répète.
En effet, mécontents des résultats de l’élection de sénateurs, les combattants de l’UDPS avaient brûlé des pneus le week-end et lundi.
A en croire le Secrétaire Général adjoint de l’UDPS, ces élus seront poursuivi pour « corruption et non pour le choix porté lors de vote ».
Retenons tout de même que l’arricle 107 de la constitution stipule qu’aucun parlementaire ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions… sauf en cas de flagrant délit, qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale ou du Sénat, selon le cas.
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Didier Barros Antadine
