A l’issue des élections sénatoriales dans toutes les assemblées provinciales, la CENI à procédé dans la soirée du vendredi, à la publication des résultats provisoires.
Cette publication a concerné, selon le président de la CENI, 24 des 26 provinces du pays. C’est donc 100 sénateurs élus, soit 4 par province et 8 pour Kinshasa.
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Un nouveau sénat favorable au FCC
Il est a constaté que les sénateurs nouvellement élus sont en majorité du FCC. Ce qui laisse entrevoir une présence de Kabila dans la gestion du pays.
Même dans les provinces réputées de l’opposition, celle-ci a été incapable d’élire plus d’un sénateur. Comme, notamment à Kinshasa où l’UDPS compte 12 provinciaux mais a 0 sénateur.
On croirait que les assemblées provinciales n’étaient composées que des signataires de la charte du FCC.
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Election ou l’achat des voix ?
Contrairement à 2007, l’élection des sénateurs de 2019 a fait tomber certains candidats qui étaient trop sûr d’eux.
Mais de quelle manière ?
Même si le président de l’assemblée provinciale de Kinshasa ne cesse de le nier, on pourrait dire que l’argent à circuler dans cet organe.
Si tel n’était pas le cas, les combattants du parti présidentiel n’auraient jamais organisé un mouvement de contestation à Kinshasa et Mbuji-Mayi juste après ces élections.
Pour la CENI, elle n’a fait que son travail celui d’organiser le scrutin et les grands électeurs ont aussi fait le leur en votant.
Signalons que pendant cette élection, le téléphone portable était interdit. Question de garantir le secret de vote et empêcher à tout électeur de prendre son vote en photo.
Les résultats provisoires de la CENI sont donc disponibles. Les candidats malheureux peuvent déjà introduire leur recours auprès des organes compétants.
Il faut aussi signaler que l’élection des gouverneurs aura lieu le 26 mars prochain dans 24 provinces sauf à Mayi-Ndome et au Nord-Kivu.
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Didier Barros Antadine
