» Nos députés provinciaux ont trahi et les militants doivent les sanctionner, » a déclaré JM Kabund, vendredi 15 mars 2019.
Ce après une manifestation improvisée par les militants au siège du parti après les élections sénatoriales.
» Nous allons descendre en masse le lundi prochain à l’Assemblée provinciale pour empêcher l’entrée de ces députés corrompus. Ils ont fait la honte du parti. Nous allons leur prendre notre mandat. C’est notre mandat, » a poursuivi JM Kabund.
En effet, après la publication des résultats du scrutin sénatorial, l’UDPS n’a obtenu aucun siège à la chambre haute.
.
Les combattants indignés
Un vrai camouflet pour le parti au pouvoir. Cette déconfiture vient remettre sur la table l’accord FCC – CACH.
Les militants de l’UDPS sont descendus en colère au siège du parti.
Armés des branches et des bâtons, ils ont brûlé des pneus à l’entrée du parti.
Ils scandaient des chansons hostiles aux responsables du parti et aux députés provinciaux.
» Eeuuh Bâ corrompus eeeeh, » chantaient ils en chœur.
Les propos de JM Kabund ont calmé l’ardeur des manifestants.
Mais pas pour longtemps car le mouvement a continué samedi matin.
La colère des combattants face à cet échec n’a pas laissé indifférent certains d’entre eux qui se sont confiés à capsud.net.
» Nous sommes en colère par ce que les députés nous ont trahi. Ils ont accepté de se compromettre avec 20.000 $. Ils ont acheté des véhicules.
Nous n’allons pas toléré cette forfaiture, » déclare en colère un combattant de l’UDPS.
Et à un autre d’ajouter:
» Ces gens doivent être chassé du parti. Ce sont des bougnoules. Ils nous ont fait la honte ».
.
Félix Tshisekedi isolé
Est-il qu’après les élections sénatoriales, le président Félix Tshisekedi se retrouve isolé.
Il n’a aucune majorité ni dans les assemblées provinciales ni au national et encore moins au sénat.
Comment va-t-il gérer sans une majorité aux différentes assemblées ?
La question reste posée.
Est-il qu’en amont, les soupçons de corruption sont allés bon train.
La demande du report par le PGR et les désistements des candidats n’ont pas empêché la CENI d’organiser tout de même ces élections.
Toutefois, le président peut compter sur son pouvoir discrétionnaire pour dissoudre les assemblées.
.
Thierry Bishop Mfundu