Dans un rapport publié ce mois de mars sur les horreurs de la violence dans l’Ouest de la RDC, le BCNUDH évalue à 535 le nombre de personnes tuées.
Des revélations faites après une misson d’enquête menée suite aux graves attaques intercommunautaires à Yumbi.
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111 blessés contre 19.000 déplacés
Après avoir reçu des allégations selon lesquelles 890 personnes auraient été tuées, le BCNUDH avait ouvert une enquête pour en savoir plus.
Une enquête réalisée dans le territoire de Yumbi dans la province de Mayi-Ndombe. Celle-ci fait état de 535 personnes tuées, 111 blessés et 19.000 deplacés en interne comme à l’externe.
Notons par ailleurs que suite à la violence, ces personnes ont traversées au Congo.
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Que justice soit faite
Au regard de ces tueries, l’enquête des Nations Unies conclu que ces crimes pouvaient constituer des crimes contre l’humanité.
Face à cette tragique, la Haute Comissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme souhaite que justice soit faite.
« Il est essentiel de veiller à ce que les auteurs soient punis, et que les nombreux femmes, enfants et hommes victimes de ces terribles violences obtiennent justice et assistance », a insisté Michelle Bachelet.
Elle encourage également le gouvernement à initier « un processus de reconciliation entre les communautés ».
En réaction à ce rapport, la Ministre des droits Humains, Marie Ange Mushobekwa, affirme que « les autorités congolaises attendent les résultats de l’équipe d’enquêtes diligentée par le président de la République sur les tueries de Yumbi ».
A l’en croire, les coupables répondront de leurs actes quelles que soient leurs fonctions.
Il y a lieu de signaler que ces massacres ont empêché la tenue des élections dans le territoire de Yumbi.
Ce grand rendez-vous historique aura lieu dans cette partie du pays, à la fin de ce mois de mars.
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Didier Barros Antadine
