La question de la levée ou non des sanctions contre les 7 personnalités continue de faire parler d’elle.
Après la polémique sur le paragraphe non prononcé par le Chef de l’Etat. Lequel paragraphe demande à l’UE la levée de ces santions, Paul Nsapu, activiste de droit de l’homme et Secrétaire général adjoint de la FIDH a bien voulu réagir sur la question.
Paul Nsapu compte parmi les activistes qui ont milité pour la prise des sanctions par l’UE et les USA. Pour lui, le moment n’est pas encore propice pour la levée des sanctions.
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Les sanctions doivent être maintenues
Paul Nsapu plaide pour le maintien de ces sanctions.
» En attendant l’activation des poursuites et condamnations judiciaires des présumés auteurs des crimes et violations des droits de l’homme perpétrés sur les populations civiles, nous plaidons, une fois de plus, pour leur maintien ».
Selon lui, si l’on doit parler de levée des sanctions, il faut que plusieurs conditions démocratiques soient réunies.
» En ce moment, nous ne pouvons pas demander la levée des sanctions. Nous devons d’abord attendre la mise en place du nouveau gouvernement.
Mais aussi voir ce nouveau gouvernement garantir la liberté lors des organisations des marches et meetings. L’évolution des libertés et des droits de l’homme nous permettra de dire si oui ou non, nous pouvons demander cette levée des sanctions« .
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» Il y a eu faute professionnelle au service de la présidence »
Réagissant sur la question du paragraphe non prononcé du discours du Chef de l’Etat, Paul Nsapu estime que cela est une faute professionnelle de la part des services de la présidence.
Pour l’activiste, la faute incombe au service de la présidence qui devait s’assurer de polycopier la version corrigée. Puis, la distribuer aux corps diplomatiques et à la presse.
L’organisation de telles cérémonies relève du Ministère des affaires étrangères.
C’est également à lui que revient la préparation du discours du chef de l’Etat, l’impression de ce discours et la distribution du dossier de presse avant validation du texte.
» Il appartenait au service de la présidence d’imprimer la version validée puis la distribuer aux invités. C’est une faute professionnelle qui incombe au service de la présidence, » a-t-il ajouté.
Toutefois, l’activiste de droit de l’homme s’est réjoui que le président n’aie pas lu cette incise.
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Ketsia Keredjim