LAMUKA et CACH plus intéressés par la présidentielle que par les législatives

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Campagne CAH et LAMUKA

Obsédée par la présidence, l’opposition (UDPS, MLC, Ensemble, UNC) en a oublié de contester les résultats des élections législative et provinciale qui donnent à Joseph Kabila un vrai pouvoir de blocage des réformes. Le changement tant attendu est-il possible sans une dissolution de l’Assemblée en 2020?”, s’est interrogé Sindika Dokolo mardi 12 février sur Twitter.

Une question que se pose aussi la majorité d’observateurs sur le contentieux électoral des législatives.

Ni du côté de CACH et encore moins de LAMUKA on a senti une envie démesurée de rafler des sièges à l’Assemblée nationale.

On se complaît semble-t-il du statu quo.

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Un constat pas anodin

Lamuka qui est partie tambour battant en contestation de la présidentielle à la cour constitutionnelle, s’est résignée aux législatives.

Aucun engouement n’a été observé à l’ouverture de contentieux électoral à la cour constitutionnelle.

Plusieurs députés non élus de Lamuka se sont désintéressés d’une cause qu’ils estiment être  » poursuite de vent ».

Les Lexxus Légal, Jacky Ndala, Fidèle Babala, Prof Kalele, etc.

Ils ne se sont pas donnés la peine d’aller à la cour constitutionnelle. Ils ont préféré recourir aux réseaux sociaux pour contester les résultats du scrutin du 30 décembre dernier.

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De la résignation aussi du côté de CACH

Dans le camp du CACH, Vidye Tshimanga a promu que son parti ira en contestation à la cour pour des résultats qu’ils estiment incohérents.

Dans le lot du CACH, il y a Augustin Kabuya, Billy Kambale, David Mukeba, Jacquemin Shabani, etc.

Tous ces poids lourds n’ont pas gagné les élections. Mais ici aussi, la résignation semble être le mot d’ordre.

Curieusement lors de l’ouverture de la plénière à la cour constitutionnelle, on a plus observé les affaires entre membres du FCC.

Presque tous les requérant ont désisté et abandonnés leurs requêtes. La cour n’aura qu’à prononcer des non lieux.

Entre membres du FCC, on évite de se froisser. Loyauté à l’autorité morale oblige.

Ce qui intrigue est que même du côté de CACH et Lamuka on semble jouer le jeu de ne pas froisser le FCC.

Rappelons le, le FCC a obtenu près de 350 sièges à l’Assemblée nationale. Il détient une majorité dans la plupart des assemblées provinciales.

Connaissant le rôle et l’impact de ces assemblées, CACH et LAMUKA auraient dû mieux procéder.

Comment comptent-ils contrôler l’action de l’exécutif ?

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Thierry Bishop Mfundu

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