Le candidat malheureux Martin Fayulu ne désarme pas dans sa quête de la vérité des urnes.
Après la cour africaine de droit de l’homme et des peuples, Fayulu a écrit aux chefs d’État participant au 32e sommet de l’UA.
Il a préconisé la réorganisation des élections dans un délai de 6 mois. Ce qui est selon lui, une alternative crédible au rétablissement de la vérité des urnes.
Ce dernier se prévaut d’avoir obtenu plus de 60% selon les observateurs et témoins de Lamuka. Il ajoute aussi les résultats de la CENI publiés par la presse internationale.
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Création d’un comité spécial de l’UA pour la vérification de la vérité des urnes en RDC
Le candidat de la coalition Lamuka réclame aussi la mise en place d’un comité pour le rétablissement de la vérité des urnes.
Ce comité sera dénommé selon lui: » Comité spécial de l’UA pour la vérification de la vérité des urnes en RDC ».
Celui-ci aura pour but de lever le voile sur le vrai président et les vrais députés élus.
Or il s’avère que Martin Fayulu demande deux choses contradictoires. Il s’agit de la vérité des urnes c’est à dire le proclamer vainqueur.
De l’autre côté la tenue de nouvelles élections dont rien ne rassure qu’il remportera. Aussi la juridiction est très mal choisie.
Le sommet de l’UA n’est pas le lieu de gestion de contentieux électoral. La charte de l’UA reconnait la non ingérence dans les affaires internes des États.
Il s’agit d’un principe qui est le pilier de cette organisation pan africaine.
Et dire qu’une telle lettre est adressée à une organisation dont plusieurs pays membres n’ont jamais connu d’alternance crédible.
Bref, cette lettre de Fayulu risque de connaître un écho défavorable.
D’autant plus que Félix Tshisekedi, le candidat proclamé a déjà obtenu la confiance de ses pairs. Il est même élu 2e vice président de l’UA ce dimanche 10 février.
Plusieurs voix tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays demande à Fayulu de mettre de l’eau dans son vin.
» Qu’il se prépare à être le porte parole de l’opposition pour aider le Chef de l’État à accomplir ses promesses électorales, » a affirmé Vicky Mbiya, Vice président du Groupe de soutien aux actions de Fatshi.
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Thierry Bishop Mfundu
