TRANSCO : le DG parti, la grève levée !

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Les agents de TRANSCO, ont repris leurs activités ce jeudi 31 janvier 2019 après 3 jours de grève.

A la base de la levée de cette grève, la suspension du Directeur Général de cette entreprise de transport public, Michel Kirumba.

Sur instruction du chef de l’État, le VPM Ministre de transport a suspendu mercredi 30 janvier, le DG de ladite société.

Il est accusé de malversation financière par ses agents.

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Satisfecit des agents de TRANSCO

Les agents qui campaient à l’extérieur ont repris le chemin du travail. Sur le boulevard Lumumba, on peut apercevoir les bus TRANSCO roulaient normalement.

Et ce, au grand soulagement de la population.

De manière générale, les agents se disent satisfaits de la décision prise par la haute hiérarchie.

Celle de nommer le DGA, Bongi Blackson, comme DG ad intérim en attendant nouvelles dispositions.

 » Nous avons reçu cette décision avec une grande joie. Merci au chef de l’État qui a pris en considération nos revendications et qui s’est impliqué personnellement pour que la situation soit rétablie. Vraiment merci!, » s’est exprimé un contrôleur de TRANSCO rencontré à l’arrêt situé sur la 7e rue Limete.

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La population a réagi

Sur capsud.net, les clients de cette entreprise de transport n’ont pas manqué de réagir:

«  Nous sommes vraiment contents de voir de nouveau les bus TRANSCO en circulation après 3 jours de grève. Nous avons éprouvé d’énormes difficultés pendant cette grève. Il y a eu la rareté des bus, le phénomène demi terrain voir même la hausse du prix de transport dans certains trajets, » a déclaré un client de TRANSCO à l’arrêt situé à la 7e rue Limete.

 » En tout cas TRANSCO nous a manqué. Moi par exemple, j’étais obligé de dépenser 3000 fc par jour pour quitter Kingasani et atteindre le centre ville où je travaille. Le retour de TRANSCO va m’alleger dans mes déplacements et me permettre de faire des économies, » affirme une employée.

Il faut dire que cette mesure de suspension est le point culminant d’une longue série de grève au sein de la dite entreprise.

Créée avec un charroi de presque 500 bus, l’entreprise ne possède aujourd’hui moins de 200 bus en état de marche.

Les autres étant immobilisés pour panne et manque de pièce de rechange.

Le nouveau comité est appelé à renouveler l’outil de travail devenu vétuste et résoudre les charges salariales.

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Thierry Bishop Mfundu

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