213 congolais refoulés de Soyo en Angola

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Congolais chassés d'Angola

213 ressortissants de la RDC qui vivaient illégalement à Soyo en Angola ont été arrêtés et rapatriés dans leur pays d’origine.

L’information a été livrée mercredi 30 janvier par le Service angolais de Migration et Etrangers (SME).

Le directeur municipal dudit service, le surintendant de migration Lourenço Cabral a expliqué les circonstances de ces refoulements dans une déclaration.

Les arrestation et expulsion de ces personnes étaient le résultat des actions de routines. Celles ci étaient menées par les agents de différents organes du Ministère de l’Intérieur dans la région.

Selon lui, ces actions de routines visaient, particulièrement, les îles Bumba et Russo, ainsi que les quartiers aux environs des tronçons fluviaux.

Il s’agit notamment des tronçons comme Zaire, Kimbumba, Kungu yenguele, Nona et 1º de Maio.

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58 femmes et 20 enfants parmi les refoulés

« Parmi les personnes rapatriés à travers le poste de la frontière fluviale de la Police des gardes-frontière à Soyo, figuraient 58 femmes et 20 enfants, » a-t-il déclaré.

Le responsable a fait savoir que les arrestations d’étrangers illégaux dans cette partie du pays allaient continuer.

Il est question selon lui de décourager ce phénomène.

Pour rappel, au courant de l’année 2018, l’Angola a renvoyé plus de 500.000 congolais déclarés illégaux.

Ces derniers ont été renvoyé dans des conditions inhumaines occasionnant une crise humanitaire.

Malgré le rapatriement de certains, beaucoup vivent encore le long des frontières du Kasaï, du Kwilu et du Kwango.

Ils sont sous assistance du gouvernement, de l’UNHCR et des autres ONG.

Cette situation avait envenimé les relations entre la RDC et l’Angola.

Les nouvelles autorités congolaises doivent prendre des mesures pour préserver les congolais vivant à l’étranger.

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Thierry Bishop Mfundu

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