Kamerhe Dircab de Félix Tshisekedi

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Pressenti comme formateur du gouvernement, Vital Kamerhe a été nommé ce vendredi Dircab du chef de l’État. L’ordonnance le nomma a été lue dans la soirée à la télévision publique.

Rappelons que dans la journée, ce dernier avait effectué la remise et reprise avec Néhémie Mwilanya, le Dircab sortant.

La nomination de l’ancien SG du PPRD a ce poste n’a pas laissé de marbre l’opinion nationale et internationale.

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A quoi rime cette nomination?

Si questionnement il y a, c’est juste que l’accord de Nairobi qui crée le CACH lui octroi le poste de premier ministre en cas de victoire.

Or il s’avère que ce dernier avait déjà prophétisé dans un média de la place :

« Je me battrai jamais pour des postes. Je servirai mon pays là où le chef de l’État me placera. »

Certains initiés de la scène politique congolaise pensent qu’il s’ agit-là d’un renforcement des pouvoirs du président.

Ce dernier doit assurément travailler au quotidien avec un homme qui a son entière confiance.

Cet homme doit aussi et surtout connaitre les dossiers, les ritournelles de la vie politico-administrative.

Enfin, il doit connaitre un peu tout le monde dans ce microcosme politique, surtout dans le camps des sortants.

D’autant plus que nous tendons probablement vers une cohabitation entre CACH et FCC.

Il sera donc une sorte de paravent, d’antidote!

En fait, nous nous retrouvons dans une sorte de « présidentialisation du pouvoir. »

La présidence devra servir du seul centre névralgique. Elle doit sûrement tout contrôler.

En fait, le Dircab sera donc un quasi président bis, sinon alors le vrai premier ministre

Il régentera tout, sous l’œil complice du président. Et si tel est le leitmotiv, c’est sans doute en prévision de quelques futurs arrangements et coalitions à venir que cette nomination a eu lieu.

Quand on sait que Félix Tshisekedi doit cédait quelques sangles du pouvoir tout en gardant l’essentiel depuis le centre névralgique, le cabinet!

Et dans ce rôle, plus futé que le  » pacificateur  » il n’y en pas beaucoup!

N’est ce pas lui le  » faiseur des rois. »

Et donc, nominations ministérielles, des DG, postes consulaires et diplomatiques et autres dossiers sensibles passeront à coup sûr par lui.

Une belle revanche pour cet ancien speaker de l’AN débouté par le PPRD, le parti dont il fut un des co-fondateurs.

Il sera épaulé par Désiré-Cashmir Kolongele Eberande, jusque-là professeur à l’Université de Kinshasa (UNIKIN).

Il est en charge dans le cabinet des questions juridiques, politique et administratives.

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Comptes et recrutements gelés

Jusqu’à nouvel ordre, les membres du gouvernement et dirigeants des entreprises, établissements ainsi que des services publics de l’Etat sont interdits de recruter et de mettre en place de nouvelles unités.

Il en est de même des engagements et liquidations de dépenses publiques autres que celles liées aux charges du personnel.

« Les cas exceptionnels sont soumis à l’autorité préalable de son excellence monsieur le président de la République », prévient son nouveau directeur de cabinet.

En tout cas, les jours qui viennent vont être déterminants des rôles d’un chacun…

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Thierry Bishop Mfundu

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