La sortie médiatique des prélats catholiques a fait mouche. Les réactions de la CENI et du FCC, pouvoirs organisateurs des élections n’ont pas tardé !
Désemparée, la CENI met en demeure les observateurs de la CENCO et exige un démenti formel de l’annonce faite jeudi. Pour le FCC l’annonce faite par les prélats est d’ordre anarchique.
L’un comme l’autre s’attaque personnellement au Secrétaire général de la CENCO, l’Abbé Nshole.
Pourtant ce dernier n’est que porte-parole des déclarations approuvées par les princes de l’église catholique en RDC.
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La CENCO n’a jamais donné des tendances
Dans une correspondance adressée au président de la CENCO, la CENI proteste contre les déclarations de l’Abbé Nshole. Elle lui reproche de violer systématiquement les dispositions légales relatives à l’organisation des élections en RDC.
Dans cette lettre du 4 janvier, la CENI accuse le Secrétaire général de la CENCO d’avoir annoncé les tendances.
Pourtant, dans la déclaration lue à la presse jeudi, la CENCO n’a nullement donné une quelconque tendance. Son propos a plus tourné autour du respect des résultats de vote du peuple.
Certainement, l’incise lancé par la CENCO sur la vérité des urnes qu’elle détiendrait dérange.
Les prélats catholiques démontrent, pour une fois, une détermination à faire triompher la vérité des urnes. Et c’est la seule raison de cet engouement remarqué dans le chef de la CENI et du FCC.
Se reprocheraient-ils de quelque chose ?
La CENI qui manifestement a des difficultés à finaliser sa compilation devraient se réjouir de l’appui de la CENCO.
Et le FCC qui se déclare vainqueur ne devrait-il pas demeurer serein et attendre l’annonce des résultats ?
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Arthur Bitambi
