Le 30 décembre prochain, les congolais iront élire leur président et leurs représentants au parlement. Plusieurs questions demeurent.
Parmi elles, il y a la question de la transmission des résultats : manuelle ou électronique ?
Si c’est manuelle, à quoi alors va servir la machine à voter?
La CENI parle de la machine comme une imprimante et son utilisation fut évoquée pour la rapidité dans l’organisation.
Mais aujourd’hui il y a du retard et les élections ont été reportées.
Les 7 jours sollicités paraissent trop court pour certains membres de la CENI.
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Transmission manuelle ou électronique?
À cette question : ni la CENI ni les candidats sont en mesure de nous expliquer.
Dans les différents centres de formation des assesseurs et présidents des centres, les formateurs ne pas le même langage.
Certains parlent de la transmission manuelle et d’autres parlent de transmission électronique.
» Nous ne savons pas concrètement ce qui va se passer. Le formateur nous a dit que nous allons comptabiliser les PV à la fin de vote. Mais est il que le technicien nous a rassuré que lui même se chargera de la transmission au serveur, » a déclaré dans l’anonymat un nouvel assesseur.
André Kabunda de PROCEC estime que le vote électronique est interdit par la loi électorale. Et que si la CENI continue dans cette voie, elle risque de créer des tensions et des contestations.
« Il appartient à la CENI de fixer l’opinion sur la manière dont les résultats seront transmis.
Ce qui est important est que le vote soit crédible mais le langage de la CENI est lui dichotomique, » a déclaré le Chef d’équipe de PROCEC au cours d’une formation des journalistes sur des questions électorales.
Nous n’avons pas réussi à joindre les responsables de la CENI pour nous répondre sur cette question.
Beaucoup ont préféré éviter cette question.
Donc, la problématique reste pendante. Et seule la CENI doit éclairer l’opinion tant nationale à un internationale qui s’interroge sur cette question.
Jusqu’à présent aucun expert n’a eu accès au serveur central de la machine à voter.
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Des inquiétudes demeurent
La fondation Westminster avait demandé à la CENI d’élaguer certaines fonctionnalités de la machine. Il s’agit par exemple des ports USB et le Wifi.
Malheureusement, ce conseil n’a pas été écouté et ces fonctionnalités demeurent. Ce qui fait craindre à une manipulation des résultats une fois envoyés dans le serveur central de la CENI.
Il y a risque d’avoir des résultats : ceux de PV et ceux du serveur central.
Les germes de contestation sont déjà là et les parties prenantes doivent prendre leur responsabilité en main. L’avenir de la nation est en jeu.
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Thierry Bishop Mfundu
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