Contrairement a ses habitudes, la police a omis de donner le nombre des manifestants lors du retour de Tshisekedi et de Kamerhe.
Pourtant, la même police a chiffré les différents manifestations organisées ces derniers temps par les politiciens. À titre d’exemple, elle a chiffré à 120.000 personnes le nombre des participants au meeting du FCC au stade Tata Raphaël.
Pour le retour de Martin Fayulu, elle donné le nombre de 2800 manifestants réunis à Triomphal.
Chose étrange, dans son communiqué du mardi 28 novembre, la police ne donne aucun chiffre pour l’accueil de deux leaders politiques.
C’est qui est tout de même bizarre!
La police cherche des faux fuyants
Le Commissariat provincial de la police/Ville de Kinshasa s’est bien au contraire contenté de déplorer des actes d’intolérance et de vandalisme.
Sans les nommer, la police fustige les actes des individus sans scrupules qui arrachent et vandalisent les affiches et banderoles des candidats aux différents scrutins du 23 décembre 2018.
Et rappelle aux Kinoises et Kinois de respecter les supports, instruments et activités pendant la campagne électorale. Et encourage la tolérance, les débats d’idées, la fraternité entre tous et la paix sur l’ensemble de la ville pendant et après la campagne.
Ce, en mettant, néanmoins, en garde tout individu récalcitrant ou tenté de se livrer à des actes malveillants.
Rappelons que la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour frayer un chemin au cortège de Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe.
Ce dernier était bloqué par leurs partisans au niveau de Mikondo et de Kingasani ya suka dans la commune de Kimbanseke.
En omettant les chiffres, la police a aussi oublier de se jeter les fleurs sur le bon travail abattu par elle en encadrant le cortège de l’aéroport jusqu’à la 10e rue, siège de l’UDPS.
S’agissant des chiffres, TV5 parle des dizaines des milliers des manifestants. Alors que les organisateurs eux parlent de 3 millions des personnes.
Côté police, motus bouche cousue.
Thierry Bishop Mfundu
