La CENI a procédé mercredi 21 novembre à la cérémonie officialisant le début de la campagne électorale en RDC. Cette campagne qui commence ce jeudi va se terminer le 21 décembre, soit 2 jours avant les élections.
C’est donc durant cette période d’un mois que le peuple-électeurs découvrira les ambitions de différents prétendants.
Ces quelques 21 candidats à l’élection présidentielle, 15.355 aux législatives nationales et 19.640 aux provinciales devront convaincre les 40.024.897 d’électeurs.
Avec ou sans machine à voter ?
La question de la machine à voter demeure cruciale. Hier encore, le CNSA appelait la CENI et les leaders politiques à continuer les discussions autour de l’utilisation de ce dispositif lors des scrutins de décembre.
Il faut dire que sur ce point les violons sont loin d’être raccordés.
Si du côté de la majorité la machine ne pose aucun problème, l’opposition, elle, est divisée sur cette question.
D’un côté, il y a ceux qui sont prêts à aller aux élections avec ou sans machine et de l’autre ceux qui sont contre la machine.
Mais là où ces opposants anti-machine entretiennent le plus grand flou c’est dans la précision.
En effet, ceux-ci ne disent pas clairement pour quel scrutin ne pas utiliser la machine.
L’irrationnel positionnement de la coalition Lamuka
Lors d’une interview à Bruxelles, Martin Fayulu candidat président de la coalition Lamuka a annoncé qu’il battra campagne contre l’utilisation de la machine.
Mais cela serait-il aussi le cas pour les candidats de la coalition aux législatives nationales et provinciales ? A titre indicatif, la coalition Lamuka compte à elle seule 6.846 candidats députés nationaux et provinciaux
Reste donc à savoir si tous ces candidats renonceront à cette ruée vers « Laure » juste pour satisfaire leurs leaders.
En tous cas, les jeux sont ouverts et sur les réseaux sociaux une véritable course aux pigeons est lancée. Tel se présente comme l’homme du peuple. Tel autre comme la solution à tous les maux qui rongent le pays.
Parmi ces vendeurs des rêves électoraux, différents types de candidats. Hommes politiques, acteurs sociaux culturels, Médecins, Journalistes, Étudiants,… Tous engagés dans cette lutte électorale pour laquelle Dieu seul sait leurs réelles intentions.
Chez nous on dit : «mbisi alandaka esika mayi ezo tshola?»
Berckmans Kitumu
