Tôt dans la matinée du dimanche, on a constaté que le prix du carburant à la pompe aller de 2110 FC à 2240 FC. Soit une hausse de 130 FC ou 6%.
Cette nouvelle hausse ne laisse pas indifférents les chauffeurs de transport en commun. Ceux-ci exigent à leur tour, une hausse du prix de la course.
Cinquième hausse depuis janvier
Déjà au mois de janvier dernier, le prix du litre avait augmenté de 4,62%, représentant 80 FC sur les anciens prix. Le litre d’essence était passé de 1730 FC à 1810 FC et de 1720 FC à 1800 CDF pour le gasoil.
Arrivé au mois de mars, le carburant a connu une nouvelle hausse, soit de 1810 FC à 1890 FC. Et à la fin du mois d’avril, le prix a atteint 1970 FC.
Pour la quatrième fois, en octobre dernier, le litre d’essence est passé de 1970 FC à 2110 FC et celui du gasoil de 1960 FC à 2100 FC.
Et en ce mois de novembre, il quitte 2110 FC pour atteindre 2240 FC soit une hausse de 130 FC.
Deux raisons sont avancés par le gouvernement: la hausse du prix du baril sur le marché international et de l’écart du taux de change appliqué dans la structure des prix du carburant selon la réalité du marché de change congolais.
Une nouvelle hausse de trop
A Kinshasa, les chauffeurs des taxis, taxi-bus et bus n’en reviennent pas et pensent que c’est une hausse de trop.
«C’est une hausse de trop! », s’exclame Blaise, chauffeur faisant la ligne huilerie-boulevard, précisant que celle-ci est « voulu par le gouvernement ».
Dans une station essence sur l’avenue de la démocratie (ex huilerie), même les pompistes semblent ignorer la nouvelle.
« Notre chef nous demande de prélever les indices en nous obligeant de fermer. Tokosala nini ?» s’interroge Médie Bilonda, pompiste dans une station essence à Lingwala.
Cette situation inquiète plus d’un à Kinshasa. Les chauffeurs promettent une grève générale sur toute l’étendue de la ville si la solution n’est pas trouvée.
Didier Barros Antadine
