Le nouvel Archevêque de Kinshasa a appelé ce mercredi à une Tripartite Majorité-CENI-Opposition autour de la machine à voter.
Intervenant sur RFI, Fridolin Ambongo estime que l’absence de consensus sur cette machine serait néfaste au processus électoral. Car cette machine pourrait constituer un obstacle à la tenue des élections.
« La question de la machine à voter risque ou bien de bloquer la tenue des élections. Ou bien on tient les élections et les résultats ne seront pas accepter par les autres », Interpellé-t-il.
Aucune bonne volonté dans la classe politique
Un débat ouvert et inclusif sur cette machine demeure donc la seule voie de sortie à cette crise. Car cette machine, au-delà de diviser la classe politique, pose aussi un problème dans son utilisation par les lecteurs. Surtout que, précise Fridolin Ambongo, il s’agit de trois élections couplées.
Mais trouver un consensus paraît encore plus difficile car rien n’évolue et chaque partie s’obstine dans sa position.
Mrg Ambongo s’inquiète alors qu’il n’y ait aucune bonne volonté de la part de la classe politique congolaise. Car, insiste-il, s’il y avait vraiment cette bonne volonté, une solution intermédiaire aurait déjà été trouvée. Comme par exemple, n’utiliser la machine que pour le scrutin ou il y a beaucoup de candidats.
« Pour l’élection présidentielle où il n’y a pas trop de candidats on pourrait utiliser le papier. Pour les autres élections on pourrait utiliser la machine par ce qu’il y a trop de candidats », propose l’Archevêque.
« La machine à problème »
Rappelons que la tenue des élections au 23 décembre prochain paraît de plus en plus impensable sans cette machine.
Pourtant, ce dispositif technique introduit par la CENI pour pallier à la contrainte du temps, pose un problème de crédibilité. Plusieurs acteurs au processus électoral estiment qu’elle favoriserait la tricherie en faveur du candidat du régime.
Interrogé par capsud.net, dimanche 4 novembre, Alain Daniel Shekomba a vivement conseillé une utilisation partielle de la machine. Comme l’Archevêque de Kinshasa, le Candidat-président de la République propose que le vote soit fait par bulletin papier.
Craignant qu’il y ait risque de modification de données, ce dernier propose la machine juste pour afficher les listes de candidats.
Berckmans Kitumu