Plusieurs artistes congolais se sont décidés à faire carrière dans la politique. Ce, en se présentant aux prochaines élections dans l’espoir de redorer l’image de la culture congolaise.
Parmi eux, le Coordonnateur du festival « Toseka » et opérateur culturel, l’artiste Ados Ndombasi.
Candidat député national, ce dernier estime que le secteur n’a connu que des responsables politiques peu outillés.
De l’art à la politique, pour quel but ?
Chacun selon ses affinités s’est choisi une coloration politique. Ainsi on retrouve des artistes qui ont postulé sur la liste FCC et d’autres dans l’opposition, mettant une pause à leur première carrière.
Mais de tous, chacun a des objectifs précis qui le poussent à postuler et doter le pays d’une politique culturelle. Car précise Ados Ndombasi les artistes sont abandonnés par les politiques.
« En RDC, nous n’avons pas de politique culturelle, l’artiste congolais n’a pas de statut et aujourd’hui il est prisonnier de certaines personnes », s’indigne Ados Ndombasi.
Il serait donc primordial d’améliorer les conditions de vie des artistes. Et cela n’est possible sans l’application de l’artiste lui-même.
Le ministère de la culture, un ministère des stagiaires
Depuis l’arrivée de l’AFDL en 1997, les artistes congolais d’une manière générale, ne se retrouvent plus. La précarité dans laquelle vit l’artiste congolais pousse Ados Ndombasi à qualifier des stagiaires les patrons de la culture congolaise.
« De 1997 à 2018, le ministère de la culture a connu 14 ministres, mais je pense qu’ils sont tous stagiaires, des personnes qui viennent malheureusement apprendre sur l’état », se plaint-il.
Comparant les réalisations de la culture française à celles de son pays, Ados promet récupérer le ministère de la culture une fois élu.
Faut rassurer les électeurs qui doutent que les artistes soient à mesure de gérer la chose publique. Car, précise Ados, certains artistes ont des capacités intellectuelles très élevées.
Didier Barros Antadine
