Rencontre de l’opposition: après la Belgique et l’Afrique du sud, cap vers la Suisse

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Bruxelles-Opposition

Faut dire que la croisière n’a pas encore cessé de s’amuser. Apres leurs rencontres successives en Belgique, en RSA, les opposants se retrouveront finalement en Suisse du 7 au 10 novembre 2018.

Selon notre source au sein de l’ECIDE, il sera question d’échanger sur un projet commun mais aussi trouver un consensus pour une candidature commune.

 

Seulement 7 leaders à ce rendez vous

Selon la même source, seuls 7 leaders de l’opposition prendront part à cette rencontre qui se tiendra dans un hôtel de Genève. Il y aura notamment:
1. le MLC Jean Pierre Bemba,
2. l’UDPS Félix Tshisekedi,
3. l’UNC Vital Kamerhe,
4. Moïse Katumbi (leader de la plate-forme Ensemble),
5. Adolphe Muzito (leader de la plate-forme Nouvel Élan),
6. L’Ecide Martin Fayulu et,
7. Freddy Matungulu de Congo Na Biso.

Initialement prévue en Afrique du sud, cette réunion a été délocalisé en Suisse. Question de permettre à d’autres leaders tels que Katumbi d’y prendre part.

 

Des critères de choix aux contours flous

Après les invalidations de Bemba et Katumbi, Tshisekedi et Kamerhe sont les deux super favoris à l’investiture du candidat commun.

Les critères de cette désignation de la candidature commune de l’opposition divisent le camp de l’opposition. Bien que floues, les critères du candidat commun demeurent : l’expérience, le niveau d’instruction et la popularité.

Ici, deux lots émergent selon nos sources : Bemba et Matungulu apportent leur soutien à Kamerhe. Tandisqu’Ensemble et Martin Fayulu soutiennent Félix Tshisekedi.

Le président d’Ensemble, Moïse Katumbi, l’a dit en demi mot lors de sa dernière interview :

 » Félix Tshisekedi fait partie de notre plateforme. Il sera aux négociations pour désigner notre candidat. Certains aimeraient fendre le bloc de l’opposition mais il est solide. Il y a parfois des petites brouilles, mais c’est comme dans toutes les familles, ni plus, ni moins« .

En attendant, les opposants ont promis de désigner au plus tard le 15 novembre l’un d’entre eux comme candidat commun de l’opposition.

À moins de 50 jours des élections générales et à moins de 30 jours de la campagne électorale, les opposants veulent aller vite.

Cependant, la désignation d’un candidat commun de l’Opposition ne suffit pas. Il faut que ce dernier ait le soutien total de ses pairs.

Face au rouleau compresseur du FCC, il faut aussi mobiliser les moyens humains, logistiques et financiers.

Chaque leader et parti doit s’impliquer totalement pour faire triompher leur candidat.

En cas d’échec dans la désignation du candidat commun, les opposants doivent se résoudre soit à aller aux élections en ordre dispersé. Soit aussi, appuyer les deux candidats favoris de manière consensuelle.

Rappelons que l’élection est à 1 seul tour et chaque erreur de stratégie, va coûter très chère.

 

Thierry Bishop Mfundu

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