Samedi 3 novembre à Kinshasa, le FCC a présenté l’équipe de campagne qui doit accompagner leur candidat, E.R. Shadary.
Une équipe composée de 48 cellules placée sous la coordination du candidat lui-même. Chaque comprend un Coordonnateur et un Rapporteur ainsi que une dizaine des membres.
Sur la liste, des membres, des ministres, des officiels et des militaires en fonction pour l’Etat congolais. Le candidat FCC réquisitionne donc de toute la logistique du pays pour son besoin électoral.
« Shadary n’est pas l’État congolais »
Ce fourre-tout qui constitue l’équipe de campagne de Shadary FCC est contraire non seulement à la constitution mais aussi à l’éthique.
Ces officiels et militaires devraient d’abord démissionner de leurs postes avant d’accepter de s’embarquer dans cette campagne.
Avec leurs fonctions, ils représentent tous l’État congolais et Shadary n’est pas l’État congolais, encore moins candidat de l’État congolais.
Comment concilier les deux fonctions? Comment être à la fois officiel et membre d’une équipe de campagne?
Cela démontre la malhonnêteté de ces acteurs. Non seulement ils n’ont pas démissionné pire encore, ils ne le feront pas malgré leur incompatibilité.
Résultat des courses: Shadary battra campagne non seulement avec les moyens matériels et financiers de l’État mais aussi ses ressources humaines.
Est-il que le ridicule a cessé de tuer depuis bien longtemps chez nous.
L’opinion voudrait bien voir le président de l’Assemblée nationale donnait du temps de la parole aux députés de l’opposition sur la campagne précoce alors que lui même est membre d’une équipe de campagne.
Une équipe éléphantesque
L’opinion s’interroge aussi sur le nombre élevé des membres de cette équipe de campagne. Plus de 48 personnes sans compter les membres de chaque cellule: soit 5 par cellules.
Qu’est ce qui justifie la présence de tous ces acteurs? Serait-ce la peur d’être oublié par Shadary, si une fois élu?
Shadary est pour certains une sorte de Noé moderne et tout le monde voudrait s’embarquer dans l’arche par peur du déluge à venir.
Une équipe monstrueuse comme son discours de pré-campagne: « ba fingi yo maman na yo…». Vous connaissez la suite!
Selon une source confidentielle au sein du FCC, il y avait trop des sollicitations. Personne ne voulait rester sur le banc de touche.
« D’autres noms ont été ajoutés pendant la cérémonie vu qu’il y avait trop de sollicitations, juste à la fin de la manifestation, » a-t-il déclaré.
C’est la campagne électorale, les ressources humaines sont un facteur très déterminant. « Moyen ba boya ezalaki te, » a-t-il ajouté.
Des nominations à l’emporte pièce
Tout juste après leurs nominations, certaines personnes sont montées au créneau pour dénoncer le fait qu’ils n’ont pas été consulter préalablement.
Interrogé par un média de la place, Florent Ibenge nommé dans l’équipe sportive affirme ce qui suit:
« Je ne comprends pas ce qui se passe le FCC ne m’a jamais contacté suis surpris et déçu. Et d’ailleurs je n’ai jamais rêver faire la politique, » a-t-il affirmé.
Et d’ajouter:
» C’est un coup monté contre moi.«
De son côté, le président de l’église de réveil au Congo, Bishop Kakienza Mwana Mbo’o conteste aussi sa nomination dans la cellule religieuse.
« Je ne suis ni de près, ni de loin membre du FCC. Je n’ai qu’ une seule couleur, c’est celle d’un enfant de Dieu et de serviteur de Dieu, » a déclaré Albert Kankienza dans un média en ligne.
Une impression du déjà vu. Bien de fois, l’autorité morale du FCC a nommé des ministres fictifs et des personnes décédées.
On ne change pas les gens qui mangent, bien plus ceux qui veulent gagner à tout prix.
Il restait plus qu’à nommer C. Nangaa comme chargé de maintenir la machine à voter et à proclamer sa victoire.
Thierry Bishop Mfundu