Et si l’UDPS mobilisait aussi à son tour?

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Felix Tshisekedi

Deux jours successifs, les différentes forces vives de la nation ont démontré de quoi elles étaient capables.

Les chiffres fournis par les différents organisateurs illustrent cet antagonisme. Nonobstant les chiffres controversés de la police, on parle de 4.000 manifestants pour la marche de l’opposition du vendredi 26 octobre et de 50.000 du côté de la majorité.

Le stade Tata Raphaël a même refoulé du monde. Il faut dire que 250 bus TRANSCO étaient mobilisés pour amener les militants au lieu de la manifestation.

 

Felix Tshisekedi et l’UDPS ciblés

Entre les deux manifestations, le nom de Félix Tshisekedi est revenu dans presque toutes les diatribes et chansons hostiles.

Il faut dire que Félix Tshisekedi et l’UDPS sont devenus les principaux cibles des ultras de la majorité et de l’opposition.

La décision de ce parti d’aller coûte que coûte aux élections dérange tant dans la majorité que dans l’opposition.

Et curieusement dans la marche de l’opposition, les chansons hostiles à son nom est revenu presque plus que celui de l’appel au retrait de la machine à voter ou encore de Joseph Kabila.

 

Impérieuse mobilisation pour l’UDPS

A l’ère de démonstration politique populaire il devient plus qu’impérieux pour chaque leader, parti ou regroupement politique de démontrer de quoi il est capable.

La mobilisation générale, oui et encore!

Quelques leaders de l’opposition l’ont fait sans l’UDPS, le FCC l’a fait au stade Tata Raphaël et, si l’UDPS considérée à elle seule comme le berceau de l’opposition congolaise mobilisait aussi?

Ainsi, l’UDPS qui fait désormais cavalier seul comme la chauve souris, ni oiseau, ni souris, doit mobiliser forcément sa base pour prouver aux yeux du monde qu’il n’a pas perdu la main en tant que principale force de l’opposition.

 

L’occasion fait le larron pour l’UDPS

L’occasion se prête d’ailleurs avec le retour prochain de son président national parti à l’étranger pour des contacts.

Question de jauger sa capacité de mobilisation et sa popularité aux yeux de l’opinion tant nationale que internationale.

L’UDPS a-t-il les ressources pour prouver au FCC et à l’opposition qu’il est capable à lui seul de mobiliser une bonne partie de la population congolaise?

À quelques jours du début de la campagne, l’occasion ne peut faire que le larron.

Mobilisera ou pas? Telle est la question.

 

Thierry Bishop Mfundu

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