L’opposition politique congolaise, sans l’UDPS, a marché vendredi 26 octobre dans la ville de Kinshasa. Une marche pour dire non à la machine à voter que semble imposer la CENI en vue des élections du 23 décembre.
Joint par capsud.net ce lundi 29 octobre, Francis Kalombo, porte-parole adjoint de Moïse Katumbi, demande à la CENI d’avoir une oreille attentive aux réclamations des congolais qui sont descendus dans la rue.
Marche du 26 octobre, une réussite totale
Au sujet de la marche du vendredi 26 octobre, Francis Kalombo souligne le grand succès de cette manifestation. Car tenue non seulement dans la capitale, mais aussi dans les grandes villes du pays. A l’occurrence, Goma, Bukavu, Butembo et Mbandaka. Ce, malgré la répression à Lubumbashi.
« A Lubumbashi aussi la ville était paralysé parce qu’on a refusé que la marche puisse se dérouler », regrette Kalombo.
Ce dernier précise que la marche est une expression de la démocratie.
« Refuser à la démocratie de s’exprimer, c’est un crime. Nous sommes face à un gouvernement qui ne veut pas voir la réalité en face », s’indigne t-il.
La CENI doit écouter les marcheurs
A en croire Francis Kalombo, la loi congolaise serait violer au cas où les élections s’organisaient avec cet outil de vote.
« La CENI doit écouter les marcheurs parce que le vote électronique est interdit par la loi », fait-il savoir.
Le porte-parole adjoint de Moïse Katumbi rassure tout de même « qu’organiser les élections avec cette machine, c’est violer la loi, ça sera une parodie d’élection ».
Pour lui, une telle élection ne sera « jamais reconnue, tout est électronique puis qu’après le vote c’est la machine qui dit à voter » poursuit-il.
Et au sujet de la candidature commune de l’opposition, l’ancien député précise que cela sera une réalité et ce candidat aura largement le temps tout son temps pour sensibiliser la population.
Reste à savoir si le regroupement politique de Moïse Katumbi acceptera de soutenir un autre candidat.
Didier Barros Antadine
