Ces derniers jours, des milliers de Congolais ont été expulsés de l’Angola par la frontière de Kamako au Kasaï.
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de 52. 600 Congolais sont arrivés à Kamako, où ils vivent dans des conditions difficiles.
La même chose va bientôt se passer en israël. Les autorités de ce pays ont décidé d’expulser les réfugiés congolais vivant sur son territoire.
L’autorité de migration israélienne estime qu’il n’y a pas « d’obstacle » au retour des citoyens de la RDC dans leur pays.
Dans le concret, Israël retire la protection de groupe qu’il offrait aux Congolais depuis le début des années 2000 et demande aux personnes concernées de rentrer dans leur pays.
Une décision dénoncée par les ONG de défense de droit de l’homme
Une décision dénoncée par les organisations de soutien aux migrants pour qui les Congolais présents en Israël risquent de se retrouver en danger une fois dans leur pays d’origine.
Selon Guilhem Delteil, correspondant de la RFI à Jérusalem, « aux yeux du gouvernement israélien, il n’y a aujourd’hui plus d’obstacle à l’expatriation des citoyens de République Démocratique du Congo vers leur pays d’origine ».
En conséquence, l’exécutif a décidé de retirer la protection temporaire qui leur était accordée.
Tal Steiner, cheffe du département juridique de la Ligne d’assistance pour les réfugiés et les migrants pense que l’évaluation du gouvernement est erronée. « La situation au Congo est volatile en ce moment. C’est l’un des moments les moins opportuns pour prendre une telle décision. Il y a des élections dans deux mois et nous considérons que dans un pays qui pourrait à nouveau plonger dans la guerre civile, la situation est dangereuse pour tout le monde. »
L’Autorité de l’immigration ne donne pas de chiffres du nombre de personnes concernées.
La communauté congolaise en Israël compte quelques centaines de personnes. Certains, en raison de leur statut de parent, ne devraient pas être concernés.
Mais rien ne garantit, estime Tal Steiner, que les 208 Congolais qui ont déposé une demande d’asile ne seront pas eux expulsés avant que leur dossier ne soit étudié : « Selon mon analyse juridique, le gouvernement ne peut pas expulser des gens qui ont des demandes d’asile en cours.
Mais malheureusement, dans l’annonce faite, nous n’avons pas vu de telle obligation. C’est extrêmement inquiétant, car c’est contraire au droit international, c’est contraire aux obligations d’Israël selon la Convention des réfugiés et c’est contraire à tout sens de justice de la part du gouvernement. »
Trois mois aux congolais pour faire leurs valises
Le gouvernement israélien a donné trois mois aux Congolais pour partir volontairement.
A partir du 5 janvier prochain, ils pourront être expulsés de force. La décision a été publiée sur le site internet de l’Autorité israélienne de l’immigration.
Entre temps, les autorités congolaises sont restées aphones face à toutes ses menaces sur sa population.
Elles sont plus préoccupées à se battre pour la machine à voter que de se préoccuper du sort de sa population confrontées aux massacres de Beni, aux expulsions et brimades en Angola et enfin, aux menaces d’expulsion israéliennes.
Comme qui dirait : tuez et chassez les congolais mais ne touchez pas à la machine à voter!
Thierry Bishop Mfundu
Et si les congolais et congolaises se conscientisaient, sachant qu’on ne peut pas être dans un pays hôte sous quelque statut que ce soit et avoir des agissements anarchiques du type investir les zones d’exploitation artisanale ou autres illégalement. On doit aussi apprendre qu’ayant franchi les frontières du pays on doit savoir se préserver de tripotter les femmes locales et avoir des enfants sans entrevoir des conséquences à long terme du genre à quel sort seront jetés ces femmes et ces enfants quand on se trouve expulsé du pays voisin. Pourquoi ce genre de désordre n’arrive qu’aux congolais? Et sont-ils vraiment des congolais ces expulsés dans leur majorité ces expulsés ou sint-ils des anciens très anciens très anciens réfugiés au Congo qui sont allés faire un tour de passe passe en Angola et ailleurs.