10 jours après son annonce, l’opération d’identification des cambistes a débuté dimanche 16 septembre. Ce, en conformité avec les conclusions de la réunion entre la Banque Centrale du Congo, le Commissariat de la police ville de Kinshasa, l’hôtel de ville et la confédération des cambistes manuels (COCAM).
Une opération louable mais pas assez sensibilisée
Une opération louable pour la COCAM bien que beaucoup des cambistes ne sont pas toujours informés de cette opération.
Toute fois, l’identification des cambistes reste une bonne nouvelle, à en croire Désiré Loma, Président des cambistes de la place Hugo Tanzambi.
Les cambistes s’identifient par la COCAM
Contrairement à d’autres informations, la confédération des cambistes précise qu’il a été convenu qu’elle procède, elle même, à l’identification de ses membres. « C’est la confédération des cambistes qui procède à l’identification des opérateurs de charge et remettra ses listes à la police », souligne Rubbens Pambu, Secrétaire Général de la COCAM.
Ainsi tous les cambistes identifiés auront chacun une carte comme convenu. « Tout cambiste identifié aura une carte de membre prouvant qu’il opère sur l’étendue de la ville de Kinshasa », poursuit-il.
Identification et installation des cambistes
L’identification des cambistes de Kinshasa se fera tel que convenu entre les différentes parties impliquées dans cette opération. Tout d’abord, la COCAM procédera à l’évaluation des cambistes qui opèrent le long du boulevard du 30 juin, au rond point Mandela et ceux de l’avenue Mpolo Maurice.
Les autres cambistes, quant à eux, peuvent continuer d’opérer là où ils sont pendant encore 3 mois en attendant qu’ils soient sensibilisés.
Des sommes exorbitantes pour l’agrément
En ce qui concerne l’ouverture des bureaux de change, il a été demandé aux cambistes d’obtenir l’agrément de la BCC.
« Auparavant c’était à 2500$ mais nous avons débattu jusqu’à 1200$ et pour les cambistes de la rue, l’agrément reste fixé à 150$, » précise Desiré Loma. Toutefois, cette somme est une caution remboursable en cas de cessation du métier de change.
Par ailleurs les cambistes sont appelés à bien se comporter devant les agents de l’ordre au moment du contrôle. Il leur est aussi interdit d’afficher le taux de change.
« Le taux ne s’affiche pas à l’extérieur mais à l’intérieur du bureau de change, » a martelé le président des cambistes.
Didier Barros Antadine