A. Atundu: « le FCC n’a aucune responsabilité dans l’invalidation des candidatures »

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Majorité Présidentielle

C’est en subsistance, la déclaration du point de presse tenu ce weekend par le porte-parole de la majorité, Alain Atundu Liongo.

La majorité au pouvoir a été accusé par plusieurs opposants d’être à la base de l’invalidation de certains candidats de l’opposition. Les accusations portent également sur l’instrumentalisation de la CENI et de la cour constitutionnelle par cette même majorité.

Le but étant d’écarter les poids lourds de l’opposition et laissé ainsi un boulevard au candidat du FCC, E. Shadary.

Pour Alain Atundu Liongo, dire que la majorité aurait donné des injonctions à la CENI relève d’une « cacophonie dans cette belle partition démocratique. »

 

La MP parle des accusations gratuites

Vu de la majorité présidentielle, ces accusations ne reposent sur aucun fait probant. « Ce sont des accusations gratuites, » affirme André Alain Atundu.

Il s’est dit consterné et indigné face aux propos de certains leaders politiques en mal de positionnement.

Alain Atundu a réfuté énergiquement toutes ces « allégations mensongères » mises injustement sur le dos de la majorité.

Selon lui, « Au lieu d’apprécier à sa juste valeur cette étape qui nous rapproche un peu plus de la tenue des élections, certaines voix introduisent une cacophonie dans cette belle partition démocratique, attribuant l’échec de tel ou de tel autre à un complot putatif orchestré par un improbable deus ex machina, en l’occurrence la majorité présidentielle ».

 

Pas d’interférence entre la Kabilie et la CENI

Pour lui, il n’y a jamais eu d’interférence de la « Kabilie » dans le travail technique de la CENI qui, du reste, est indépendante.

La majorité se réjouit que les candidats invalidés par la CENI aient introduit de recours à la Cour constitutionnelle. « Le caractère rédhibitoire de la double nationalité qui ne pouvait faire l’objet d’aucun marchandage, » a-t-il martelé.

Ainsi, le candidat président de la République doit présenter selon lui des garanties suffisantes. Cela « pour assumer, sans doute et sans soupçon en toutes circonstances, son rôle éminent de garant de la Constitution et de la souveraineté de notre peuple ».

Ce profil correspond naturellement au candidat du FCC, E. Shadary dont la CENI a validé la candidature sans problème.

La MP a déclaré tirer les leçons sur l’invalidation des candidats par la CENI en inadéquation avec le critérium défini.

Pour la MP, cela a permis de débusquer des personnes drapées d’une ombre. « Plus personne, de la majorité, de l’opposition ou de la société civile, ne pourra se présenter devant le peuple souverain, drapée d’une ombre comme dans un théâtre masqué et espérer surprendre la bonne foi du citoyen électeur par une élection inattendue », a-t-il indiqué.

Rappelons que 6 candidats aux présidentielles ont été invalidés par la CENI pour divers motifs allant du défaut de nationalité au conflit d’intérêt.

Ces candidats sont allés en recours à la cour constitutionnelle qui doit dire le droit le 19 septembre prochain. Ces arrêts ne font l’objet d’aucun recours ni appel. Cette cour a la responsabilité de publier la liste définitive des candidats aux élections du 23 décembre prochain.

Est-il que la MP doit faire profil bas et non crier au triomphalisme comme l’ont fait ouvertement certains de ses membres lors de l’invalidation de certains candidats.

Cela risque de jeter l’huile sur le feu dans un processus électoral déjà explosif.

 

Thierry Bishop Mfundu

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