Controverse sur son cursus universitaire: Félix Tshisekedi doit éclairer l’opinion

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Felix Tshisekedi

Après avoir été validé par la CENI, la candidature de Felix Tshisekedi est toujours objet à des controverses. Cause : son cursus universitaire demeure hanté par plusieurs incohérences.

Selon plusieurs sources, la traçabilité du graduat brandi par le leader de l’UDPS susciterait des doutes dans certains milieux tant à Kinshasa qu’à Bruxelles.

Le fils Tshisekedi est soupçonné des cursus inachevés et des diplômes incertains.

 

Trop des trous noirs sur le cursus du leader de l’UDPS

Ces différents cénacles signalent que Fatshi bien qu’ayant réussi la première année, n’a pas achevé son cursus dans la filière Comptabilité pour obtenir son diplôme.

En outre, la section marketing et communication dont il prétend avoir suivi, n’a jamais existé à l’Institut des Carrières Commerciales de Bruxelles (ICC).

Voilà qui prouve a suffisance l’attitude peu amicale qu’affiche les partisans du procès d’intention contre le fils Tshisekedi.

À tort ou à raison, cela soulève des questionnements et des débats au sein même de l’opposition.  Sur des tons assez subliminaux, certains acteurs politiques ont posé la problématique de son inexpérience politique. Son cursus universitaire à problème étant sous entendu.

Le 15 août lors de la présentation de son programme politique, cette question a aussi été soulevé. La réponse du président de l’UDPS fut tout aussi simple: inexpérimenté oui, quand il s’agit de corruption, de détournement des deniers publics, etc.

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo était effectivement inscrit en 1ère année de graduat Comptabilité de l’ICC, en 1987, où il a réussi mais n’aurait pas poursuivi ses études dans cette institution universitaire l’année d’après.

L’ombre de Felix Tshisekedi dans cette école belge va encore plané 10 ans plus tard, en 1997, en section marketing. Cette année là, Félix Tshisekedi n’achèvera pas l’année académique.

La signature du diplôme de graduat de Félix Tshisekedi en 1991 pose aussi de problème d’authenticité et d’originalité.

Il semble que Jean François Bister qui aurait signé le dit diplôme, n’a jamais été Directeur de l’ICC avant 2000. Selon des sources bien informées, monsieur Jouret était Directeur et non Blister.

Le diplôme de Fatshi aurait dû normalement porter la signature de Jouret et non celle de Blister.

L’inachèvement de cursus universitaire semble devenir le lot du fils Tshisekedi. Quand on sait qu’à l’année académique 2011/2012, Félix Tshisekedi s’est inscrit en droit à l’ICC sans pour autant se présenter.

Pour déterminer le vrai du faux, le président de l’UDPS doit éclairer la lanterne du public. Question de se crédibiliser face à l’électorat et l’opinion publique.

 

La position de l’UDPS

Augustin Kabuya, Secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UDPS/Tshisekedi avait pourtant indiqué que le dossier de Félix Antoine Tshisekedi était monté avec stratégie et que même pas un de ses bulletins de l’école primaire s’y trouvait.

D’après Kabuya, en lieu et place des pièces scolaires ou académiques, c’est une attestation mettant en exergue l’expérience de Félix Tshisekedi qui était mis dans le dossier.

Il y a beaucoup trop des trous noirs sur son dossier et l’intéressé doit apporter des lumières. Après la CENI, le candidat est appelé à franchir l’étape de la cour constitutionnelle pour se voir blanchir complètement.

Les dires ne suffisent plus, il faut que l’intéressé lui même apporte des éléments de sa non culpabilité. Question de rassurer son électorat.

 

Thierry Bishop Mfundu

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