UNPC: la honte au sommet de la corporation

share on:
Presse congolaise

Le président nationale de l’UNPC, Kasonga Tshilunde, vient de rater une fois de plus l’occasion de se taire. Dans une note circulaire du 21 août 2018, ce dernier demande aux journalistes candidats aux prochaines élections de continuer de prester dans leurs rédactions respectives.

Il leurs demande seulement tout juste de respecter le code d’éthique et de déontologie.

 

L’UNPC et ses contradictions

Au regard de cette circulaire, l’UNPC ne peut que se prévaloir de ses propres turpitudes. Comment expliquer cette confusion éthique d’autant plus que le journaliste est censé être sans couleur politique?

Imaginez que l’on soit journaliste et candidat pour le compte d’un camp politique et restez objectif dans le traitement de l’information. Cela équivaut à être juge et partie. Ce qui contraire à l’éthique journalistique.

Pourtant, le rôle de l’UNPC est de celui de veiller au respect même de cette éthique. Comment comprendre qu’elle incite encore à la violer?

Ce n’est pas la première fois que Kasonga Tshilunde et son comité exécutif hors mandat manifeste autant d’amateurisme dans la conduite de l’UNPC.

Déjà dans l’affaire du « ministre injurieux », ce comité exécutif est allé négocier avec le 1er Ministre et son « ministre injurieux ». Alors que le même jour, les journalistes manifestaient pour dénoncer les propos injurieux du dit ministre.

A la suite de cette messe noire, Kasonga Tshilunde annoncera unilatéralement la levée de l’embargo qui frappe ce ministre poursuivi en Belgique pour crime contre l’humanité et crime de guerre.

 

Dictature au sommet de l’UNPC

Non seulement Kasonga Tshilunde s’est démarqué par sa complaisance vis-à-vis des ennemis de la presse mais aussi par sa dictature dans la gestion de l’UNPC.

Hors mandat depuis juin 2018, mois dans lequel l’UNPC devrait tenir son congrès, le président agit en monarque absolu de droit divin.

Il s’obstine à ne pas organiser le congrès pour bénéficier des miettes et subsides que procurent sa fonction. Réduisant ainsi cette fonction hautement symbolique à sa plus simple expression.

Aimant plus poser avec les personnalités que de militer pour l’avenir de notre métier et le respect de nos droits.

Pourtant plusieurs dossiers importants sont en suspens. Par ex: les fonds alloués à la presse, les menaces et arrestations des journalistes, etc.

Ceux là n’intéressent guère notre bonhomme qui avec le temps, est devenu pire que les politiciens véreux qu’il est censé dénoncer.

Les membres de l’UNPC doivent réagir et mettre fin à cette mascarade qui a élu domicile à la tête de la corporation. Mascarade incarnée par un homme: Kasonga Tshilunde.

La folie de grandeur quand tu nous prends…

 

Thierry Bishop Mfundu

Leave a Response

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.