RDC: 3 316 cas d’atteintes aux droits de l’homme au premier semestre 2018

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Droits humains

3 316 cas de violations des droits de l’homme ont été enregistrés sur toute l’étendue de la RDC selon le Bureau conjoint des Nations Unies aux les droits de l’homme (BCNUDH).

Dans son rapport de mercredi 18 juillet 2018, le BCNUDH cite les agents de l’État particulièrement les FARDC comme les principaux responsables des violations des droits de l’homme. Ce rapport a pris en en compte les cas des violations commises depuis janvier jusqu’en juin 2018.

 

Une nette augmentation par rapport à l’année 2017

Le bureau de droit de l’ONU parle d’une augmentation d’atteintes aux droits de l’homme comparer au nombre répertorié à la même période, l’année dernière.

« Plus de 64% des violations documentées durant le premier semestre 2018 ont été commises par des agents de l’Etat, qui ont notamment été responsables des exécutions extrajudiciaires d’au moins 202 personnes, dont 24 femmes et deux enfants, sur l’ensemble du territoire de la RDC (…).

Parmi les agents de l’Etat, les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont ceux ayant commis le plus grand nombre de violations et sont responsables de près du tiers des violations documentées par le BCNUDH (1.009 violations, dont les exécutions extrajudiciaires de 145 personnes, dont au moins 16 femmes et six enfants) au cours de ce semestre.

Il s’agit d’une forte augmentation par rapport au premier semestre 2017 (663 violations). Les agents de la PNC ont pour leur part commis 779 violations, dont les exécutions extrajudiciaires de 43 personnes, dont au moins sept femmes. La moitié de ces violations concerne le droit à la liberté et la sécurité de la personne », affirme le BCNUDH.

Ce rapport cite aussi les groupes armés et les milices d’avoir commis près de 36% des violations documentées.
Ils ont été responsables de l’exécution sommaire d’au moins 393 personnes, dont 67 femmes.

Ces accusations rejoignent celles d’un rapport de l’ONU qui a pointé du doigt les forces de sécurité et les milices des crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Kasaï. Rapport d’ailleurs rejeté par le gouvernement de la RDC.

 

Thierry Bishop Mfundu

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