La Banque Centrale du Congo (BCC) a annoncé la mis en circulation des nouvelles coupures de 500, 1 000 et 5 000 Francs congolais au mois d’août. C’est le contenu du communiqué rendu public le 30 juin par la BCC.
Une réponse aux multiples contrefaçons
Cette décision résulte selon la BCC du constat de multiplication des attaques des contrefacteurs contre la monnaie nationale.
Ainsi, la BCC affirme se conformer au principe selon lequel les billets d’une série soient retouchés tous les cinq à dix ans après leur mise en circulation. Question de garantir leur sécurité.
Cette mesure permettra selon la BCC de contrer les tentatives de contrefaçon parce que de nouveaux éléments de sécurité sont adoptés.
« Une campagne sera organisée par l’Institut d’Émission en vue de sensibiliser le public sur la connaissance des caractéristiques de la nouvelle série de billets, » précise la BCC.
Une bonne initiative mais les craintes demeures
Pour ne pas perturber l’ordre, la BCC annonce que les billets de l’ancienne série auront cours légal sur l’ensemble du territoire national et circuleront concomitamment avec ceux de la nouvelle série.
Et cela jusqu’à leur remplacement intégral.
Pour ce, la banque étatique annonce que d’autres précisions liées à l’application des mesures prises seront apportées. Et cela juste au moment de la mise en circulation effective de nouveaux billets de la monnaie nationale.
Depuis un certain temps, à cause des actes de contrefaçon, certains billets de 5 000 FC ne sont pas acceptés par la population dans différentes transactions.
Plusieurs personnes et commerces refusaient carrément les grosses coupures notamment celles de 5000 et 10.000 FC.
Les différentes campagnes menées par la BCC n’ont pas dissiper cette crainte de la population de se voir arnaquer.
D’où la mesure parait salutaire pour beaucoup.
Une autre crainte est qu’à l’approche des élections, cette mesure peut paraître suspecte et servir de planche à billet pour certains candidats.
Quand on sait qu’aucune information judiciaire n’a été ouverte contre ces éventuels contrefacteurs.
Thierry Bishop Mfundu