L’UDPS vient d’attirer l’attention de la communauté internationale et du peuple congolais sur les graves risques qui pèsent sur le processus électoral en cours et sur l’attitude non conciliante de la CENI.
C’est le contenu de la déclaration politique de l’UDPS signée par son président et qui porte sur le processus électoral en cours et la CENI.
L’UDPS brosse donc un tableau sombre du processus en cours. Le parti de Félix Tshisekedi établit un bilan sombre du processus électoral.
D’emblée, l’UDPS s’insurge contre l’attitude de Corneille Nangaa qui annonce, selon le parti, un chaos électoral en gestation.
L’UDPS s’est aussi montré de nouveau très sceptique sur la machine à voter qui présente selon lui un risque élevé de manipulation des résultats.
L’entêtement de Corneille Nangaa à vouloir l’imposer à tout prix relève, selon Félix Tshisekedi, du cynisme politique. D’autant plus que ni la loi électorale ni le calendrier de la CENI n’en font mention.
Son usage conduira sûrement à des contestations des résultats. Ce qui va engendré une instabilité qui affectera les pays voisins de la RDC.
Le parti du sphinx de Limete a aussi fait allusion aux sommes exorbitantes dépensées sans cadre légal par la CENI . Notamment pour payer un cabinet de lobbying international. Des grosses sommes qui sont utilisées pour des motifs inavoués.
Pourtant la CENI est appelée par l’accord de la Saint-Sylvestre à trouver des voies et moyens pour réduire les coûts excessifs de son budget.
En outre, l’UDPS a rappelé que malgré les démarches entreprises jusqu’à présent son délégué à la CENI n’est pas toujours investi. Ce qui est contraire à l’esprit de l’accord de la Saint-Sylvestre.
6 conditions pour la participation de l’UDPS aux scrutins à venir
Après avoir soulevé plusieurs faits susceptibles d’engendrer la crise, le président de l’UDPS pose 6 conditions avant d’engager son parti aux élections :
1. le remplacement immédiat de son délégué à la CENI;
2. la mise à l’écart de la machine à voter;
3. le nettoyage du fichier électoral pour y extirper tous les électeurs fictifs;
4. l’institution d’une commission d’enquête indépendante afin d’effectuer un contrôle sur la gestion des fonds mis à la disposition de la CENI;
5.le respect par la CENI des règles et procédures en matière de passation des marchés publics et de gestion des fonds public;
5. l’organisation d’un audit externe par la Cour des comptes sur la gestion des fonds alloués aux opérations électorales.
Pour finir, l’UDPS a réitéré son appel à la mobilisation de tous.
Entre temps, la CENI a ouvert depuis samedi les bureaux de réception et traitement de candidatures mais les dépôts se font en compte goutte.
En dehors de l’UDPS, plusieurs autres grands partis de l’opposition ont posé aussi des préalables pour leur participation aux élections.
Thierry Bishop Mfundu