Dans un communiqué de presse signé par son rapporteur, Jean-Pierre Kalamba, la CENI informe l’opinion de la mise à disposition des formulaires des candidatures.
Ces formulaires sont accessibles aussi bien sur le site internet de la CENI et dans les BRTC installés dans les chefs-lieux des territoires et dans les villes.
Les candidats doivent s’identifier avant tout
Afin de faciliter l’obtention de ces formulaires par le candidat ou mandataire, la CENI les a rendu disponibles sur son site web. Mais pour y accéder, Les partis et regroupements doivent au préalable s’identifier pour accéder aux dits formulaires.
« Pour accéder à ces formulaires, le candidat indépendant, le parti politique, le regroupement politique ou leur mandataire respectif doit au préalable se faire identifier en indiquant de manière claire son nom, son post-nom, son statut (candidat ou mandataire), (indépendant ou parti politique ou regroupement politique), la circonscription de dépôt de candidature ainsi que son numéro national (NN) inscrit sur la partie supérieure droite de la carte d’électeur », lit-on dans le communiqué de la CENI.
En outre, le communiqué précise, « seul les candidats ou mandataires ayant respecté cette exigence auront accès direct aux formulaires ».
Les dossiers des candidats ne doivent qu’être déposés dans les BRTC des candidatures territorialement compétent selon le communiqué.
Signature de Kalamba: un fait anodin ou une provocation ?
Alors que l’UDPS l’a réfuté, c’est Kalamba qui signe le communiqué. De quoi mettre en colère l’UDPS qui exige son remplacement immédiat. Pourquoi la CENI a tenu à ce que ça soit lui qui signe le communiqué ?
Quand on sait que la centrale électorale connait déjà d’énormes problèmes de crédibilité avec les opposants. Les deux parties sont opposés tant par l’audit du fichier électoral et l’usage de la machine à voter.
Le dossier Kalamba tombe assez mal en ce moment. Une question qui confirme les thèses d’une main noire derrière Kalamba.
Cela s’apparente à de la provocation quant on sait que son dossier est âprement discuté à l’Assemblée.
Entre-temps, Aubin Minaku a renvoyé dos à dos les anti et pro Kalamba. Pour l’UDPS, il n’y a aucun doute c’est le président de l’A.N qui est à la base de ce statu quo.
Comment expliquez qu’une personne rejetée par son parti et par les députés de son parti, soit toujours maintenue?
Thierry Bishop Mfundu