Examen d’Etat 2018: 672.209 candidats attendus ce lundi 18 juin

share on:

Ce lundi 18 juin débutent sur toute l’étendue de la République, les épreuves de l’examen d’Etat Edition 2018. Au total, 672.209 candidats sont attendus cette année.

Ce chiffre est en nette augmentation par rapport à l’édition 2017. « L’année passée nous avions 632.710 candidats et cette année nous avons 672.209 candidats. Si on fait une moyenne, il y a 6, 2% d’augmentation. Le nombre des filles est passé de 242.960 l’année passée à 264.850 soit une augmentation de 21.890 soit 9% », a indiqué Gaston Musemena, ministre de l’EPS.

 

Tous les élèves régulièrement inscrits y prendront part

C’est la déclaration du ministre de l’EPS qui voudrait voir tous les élèves inscrits participer à cette épreuve. Le Ministre souhaite qu’aucun n’élève soit inquiété même ceux qui n’ont pas soldé les frais.

« Les instructions ont été clairement données par le ministre que je suis pour que tous les enfants inscrits pour passer les épreuves de l’examen d’état les passent sans qu’ils ne soient déstabilisés ou dérangés pour une raison ou une autre. Tous les élèves inscrits, partout où ils se trouvent, passeront l’examen d’état », a-t-il précisé.

Ce qui est une bonne chose. Mais déjà dans certaines écoles, les élèves sont menacés par les chefs d’établissement pour non paiement des frais d’études et de participation aux examens d’état.

Plusieurs parents affirment éprouver des difficultés pour payer le frais de participation de leurs enfants aux épreuves de l’examen d’Etat, ont indiqué plusieurs chefs d’établissement scolaires situés dans la commune de Kalamu.

Les responsables d’école ont exprimé les plaintes des parents au cours d’une réunion préparatoire des épreuves de l’examen d’Etat.

Mais beaucoup sont pessimistes quand à l’initiative du ministre de l’EPS.

Comment ferons nous pour récupérer nos frais auprès des élèves une fois les épreuves passées? Déclare un chef d’établissement de Kalamu.

 

La logistique et la sécurité déjà au point

Du point de vue sécuritaire, le Ministre rassure que toutes les dispositions ont été prises pour que ces épreuves se déroulent normalement. « Le ministère de l’Intérieur et de la Défense ont fait un grand travail pour sécuriser l’ensemble du territoire.

Ces épreuves se passent au niveau de grandes agglomérations de nos provinces. Au niveau de ces centres, il n’y a aucun problème majeur.

Toutes les dispositions sont prises pour que les épreuves se déroulent normalement en plaçant les centres de passation des épreuves dans des grandes agglomérations où les problèmes de sécurité ne se poseront pas », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, Gaston Musemena rassure que deux semaines après les épreuves la publication se fera.

Mais plusieurs questions restent sans réponse quand on sait que plusieurs zones du pays sont hors controle du gouvernement.

L’insécurité règne à l’est du pays et au Kasaï où plusieurs élèves ont été déplacés et des écoles transformées en camp des déplacés.

Espérons que les dispositions pratiques seront mis au point pour la réussite totale de cette épreuve.

 

Thierry bishop Mfundu

Leave a Response

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.