Cette déclaration est en substance le résumé du point de presse tenu mardi par la Majorité Présidentielle (MP) à son siège.
Le Porte parole de la MP, Alain Atundu, a appelé tous les partis et regroupements de cette plateforme à se mobiliser afin de faire gagner Kabila à tous les échelons.
« Les partis et regroupements doivent se préparer sérieusement en conséquence et se tenir prêts à accompagner le président Kabila dans cette phase déterminante de son combat politique pour la démocratie dans notre pays, » a affirmé André Alain Atundu.
Et de poursuivre, “L’autorité morale a besoin d’une victoire incontestable à tous les échelons ouverts à la compétition électorale pour exercer un leadership efficace sur la vie politique nationale ”.
Comment peut il exercer un leadership alors que la constitution lui interdit un 3eme mandat?
Cette question et d’autres sous entendus, illustrent la volonté du régime d’entretenir le flou sur le probable dauphin du Chef de l’Etat.
Ce qui corrobore tant soit peu l’hypothèse selon laquelle : « Kabila est le Dauphin de Kabila. »
À cette question, Alain Atundu a répondu de manière alambiquée :
« A ceux qui de l’extérieur exigent le respect de la constitution par le président de la République, la MP rappelle qu’en tant que défenseur et garant de la souveraineté nationale, le président Kabila n’a pas besoin d’une pression extérieure quelconque pour respecter la volonté du peuple congolais solennellement exprimée dans la constitution ».
Allusion faite sûrement aux dernières déclarations des présidents Macron, Laurenco et Kagame. Ces derniers ayant exigé du président Kabila de ne pas se présenter pour un 3eme mandat.
La question des banderoles vont trouver une issue favorable
S’agissant de l’arrachage des banderoles de la CENCO, la MP ne voit pas une intention machiavélique du pouvoir. Comme, selon elle, l’imagine la CENCO.
Il estime que c’est une situation malencontreuse qui trouvera bientôt une issue favorable. Les autorités municipales seraient en pourparlers avec la CENCO pour élaguer ce dossier.
Thierry bishop Mfundu