Après la CENCO qui s’est indigné sur la violation de son siège par le Bourgmestre de la Gombe, le CLC aussi est monté au créneau. Il qualifie de subversion et de terrorisme urbain, l’arrachage des banderoles au centre interdiocesain.
Dans un communiqué rendu public mardi 05 juin, le CLC s’est dit très indigné par l’acte posé par le Bourgmestre Dolly Makambo.
Ces banderoles sensibilisaient contre la révision constitutionnelle ainsi que l’éventualité d’un troisième mandat de l’actuel Chef de l’Etat.
Appel à l’intensification de la pose des banderoles
Le CLC a demandé au CALCC d’intensifier la pose des banderoles à travers toutes les paroisses du pays.
« Le CLC encourage le CALCC à poursuivre et à intensifier sa campagne de vulgarisation et de sensibilisation par des banderoles. “Pas de troisième mandat pour le président de la République!” et “Non à la révision de la Constitution” au niveau des paroisses et dans les diocèses du pays.
Le CLC met en garde tous ces exécutants de basses besognes. Pour lui, ces derniers sont, jusqu’ici inconscients de la portée réelle de leurs actes. Ainsi, il leurs demande de ne pas continuer à jouer plus longtemps avec le feu.
L’acte posé par le Bourgmestre viserait un 3eme mandat
Selon le CLC, le geste posé par Dolly Makambo est à mettre à l’actif des partisans du 3eme mandat pour qui ces banderoles dérangent.
“Ce geste désespéré et délibéré qui semble s’inscrire dans la stratégie de conspiration des différentes branches de la coalition au pouvoir afin de tenter d’imposer au peuple le principe d’un troisième mandat du président sortant. Cela au mépris de tout bon sens et à la violation de la constitution ainsi que de l’accord de la Saint-Sylvestre”, souligne le communiqué.
Déjà le lundi, la CENCO avait dénoncer l’intrusion par le Bourgmestre de la Gombe de son bâtiment. Elle avait pour ce, demandé à ce dernier de présenter des excuses publiques.
C’est que conteste le Bourgmestre, qui a déclaré que son acte était juste et faisait partie de ses prérogatives.
Thierry bishop Mfundu