Tel est le message essentiel de l’ouverture ce 05 juin du forum sur l’économie qui se tient au Kempisky fleuve Congo Hôtel. Lancé par l’initiative : « Je change pour le climat, » ce forum s’achèvera le 08 juin.
Un panel d’experts en climat et environnement vont réfléchir sur la manière de rentabiliser les énergies renouvelables. Ainsi, ils appellent les acteurs économiques à s’engager pour la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat.
C’est selon eux, le cadre par excellence pour les développements durables des sociétés telles que la nôtre.
Comment rentabiliser ces énergies ?
Le Sénateur Innocent Kongo, Président du Conseil d’administration de l’initiative : je change pour le climat, répond sans ambages à cette question.
Pour lui, les instruments de régulation des émissions causant les changements climatiques ont longtemps été perçus comme un obstacle à la croissance économique. Ainsi, les actions internationales menées ont été peu ambitieuses et mal coordonnées.
Aujourd’hui, les énergies renouvelables ont le vent dans les voiles et de nombreux gouvernements multiplient les annonces de directives et de projets contribuant à la transition vers une économie mondiale faible en carbone.
Une transformation profonde de l’économie des changements climatiques est responsable de ce revirement.
Ainsi, lance-t-il un appel au gouvernement de prendre le leadership mené à la base pour la matérialisation de cet accord.
Il s’avère que le secteur privé (formel et informel) congolais contribue à la lutte contre le changement et le développement durable.
Il y a entre autres : Revenus pour tous à +1,25$/jour, amélioration de l’IDH, atténuation de 17% des émissions des Gaz à effet de serre, renforcement de la résilience des populations et des territoires. Mais aussi la préservation et l’utilisation durable des écosystèmes. Tout cela avec une croissance inclusive soutenue à 2 chiffres.
Ainsi, plusieurs stratégies sont proposées pour rentabiliser cette nouvelle économie.
Pour ce, il faut d’abord inciter les entreprises et organisations locales à financer des projets climat. Il faut aussi lever des micros placements auprès du grand public à injecter dans les startups climat. Enfin, il faut mobiliser des fonds participatifs locaux notamment en formant des entrepreneurs.
Cette approche a aussi été abordé par Felix Baengenge, Secrétaire de Global Compact. Pour lui, il faut transformer les 10 principes de Global compact des Nations-Unies unies en opportunités d’affaires.
En apportant de l’aide par exemple, à la création et la viabilité des nanos, micros, petites, moyennes et grandes entreprises innovantes du climat. Eduquer les entreprises, les ménages et les communautés à l’efficacité carbone et au civisme écologique, fait aussi parti de cette stratégie.
Il faut aussi, selon lui, élaborer des business plan à échelle plus importante d’amplification des petites entreprises climat à succès.
Prenant la parole, Tosi Mpanu Mpanu lui s’est penché sur le développement des réseaux internationaux d’investissement dans les business du climat et de la biodiversité.
Il a aussi militer pour attirer des fonds internationaux.
Et à Julienne Lusenge, de plaider pour l’autonomisation de la femme qu’elle soit rurale ou citadine.
Qu’est ce que l’initiative : Je change pour le climat?
Il s’agit d’une initiative congolaise portée par le secteur privé. Elle vise à contribuer à la transformation concrète de la RDC d’ici 2030.
Elle œuvre par la facilitation du partenariat public-privé-population pour la création des richesses équitables et sobres en carbone.
Pour cela, elle se base sur la responsabilité sociétale et citoyenne, l’économie sociale solidaire et les financements participatifs.
Après le lancement du forum, les experts vont travailler en commission. Ce; en attendant la restitution le dernier jour, le 08 juin 2018.
Thierry bishop Mfundu
