Comme un coup de massue, la ville de Kinshasa s’est réveillée ce mardi 05 juin avec la nouvelle du décès de maman Olangi Wosho. Elle vient d’être emportée par une crise cardiaque deux jours seulement après l’enterrement de son mari Joseph Olangi.
Une bien triste nouvelle pour les chrétiens en général et les fidèles de la Fondation Olangi Wosho en particulier. Fondation, fondée et dirigée par le désormais défunt couple.
La mort de ce couple bien que surprenante laisse une multitude des questions, notamment celles liées aux causes de la mort, à la succession, à l’avenir de l’église, etc.
La longue attente du corps de son mari, lui aurait-elle était fatale?
Cette question est sur toutes les lèvres à Kinshasa. Il faut reconnaître qu’elle a dû patienter plusieurs mois pour enterrer son mari. Une incompréhension entre l’autorité urbaine et la famille a été à la base de cette situation.
La famille sollicitée que le corps du défunt soit enterré au siège de la Fondation à la 17eme rue industrielle. Les autorités urbaines ont refusé cette option et ont demandé à la famille de trouver un autre lieu.
Finalement après les funérailles en Afrique du Sud et moult négociations, la famille a accepté le rapatriement du corps.
L’enterrement a eu lieu ce samedi 02 juin au caveau familial à Mpasa dans la commune de la N’sele. Déjà l’on a noté l’absence de Maman Olangi à ces funérailles.
Certaines langues vont même jusqu’à faire le rapprochement entre la durée du corps de Rossy à la morgue et le décès brusque de son père Fernand juste après l’enterrement de son fils.
D’autres craignent déjà le pire pour la veuve Tshisekedi, qui elle aussi subit une longue attente du corps de son mari.
Toutefois, personne n’a le pouvoir de prédire la mort d’une personne.
Qui prendra la relève du Ministère combat spirituel ?
Selon les informations à notre possession, la succession au sein de la Fondation Olangi Wosho a été préparé depuis plus de 5 ans. Le deuxième fils du couple qui en compte 7, Alain Gabriel Olangi serait mieux placé dans la succession.
Selon un fidèle qui a requis l’anonymat, « ce n’est sera pas la fin du ministère chrétien de combat spirituel, il y a de cela près de 5 ans passé on avait déjà préparer le deuxième fils Alain Olangi pour prendre le relais au cas où. Il était toujours au côté de ses parents à suivre les instructions. D’ailleurs toute l’Assemblée savait en plus la manière dont est organisée cette église ne permettra pas à quelqu’un de venir semer la zizanie ! »
Si cela est confirmé, Alain G. Olangi vient rejoindre la longue liste des enfants ayant succédé à leurs pères à la tête des églises.
À titre d’exemple, nous pouvons citer: Moïse Mbiye de cité Béthel, Neema du Dieu vivant, Mpefa Aidini de FEPACO, etc.
Mais si cela est avéré, plusieurs questions restent en suspens : sur quels critères a-t-il été choisi? A-t-il été appelé par Dieu pour occuper cette fonction ?
Si c’est dans le cadre de la foi et de la spiritualité, » oublions nous que tous les fidèles sont aussi fils et filles du couple?
À ces questions, seules les responsables de l’église nous donneront des amples détails.
Qui est Olangi Wosho?
Elisabeth Wosho est servante de Dieu et veuve d’Olangi N’koy U’de Joseph dont elle a pris le patronyme. Elle est née le 19 novembre 1950 à Loto. Elle est originaire de la Collectivité Basambala, dans le Territoire de Katako Kombe, dans l’actuelle province de Sankuru.
Congolaise de nationalité, elle fit ses études universitaires au CIDEP/Lubumbashi, en 1984 elle obtient son diplôme de Graduée en Sociologie Industrielle. Ce après l’Ecole de Haute Couture « Grenier de Paris » où elle a décroche un diplôme de Haute Couture en 1976.
Ancienne de l’Université Catholique de Louvain, elle a obtenu en 1974 une attestation de réussite de troisième année de Graduat en Sciences Sociales à Louvain-la-Neuve, Belgique.
Co-Fondatrice et vice-présidente de la Fondation OLANGI-WOSHO depuis le 01/11/1993.
Elle était aussi fondatrice et présidente Générale de la Communauté Internationale des Femmes Messagères de Christ (CIFMC) depuis 1990.
Président Régionale, puis Nationale , de CWFI/Zaire de 1988 à 1990. Couturière, elle fut la patronne de la maison de haute couture « Benirelle » à Kinshasa de 1984 à 1990. Elle avait auparavant dirigé une maison de haute couture « Aiguille d’or » à Lubumbashi de 1976-1984.
Evangéliste depuis 1980, elle a été élevée Docteur de la Parole de Dieu depuis 1998.
Son ministère est implanté dans plus de 100 pays dans le monde.
Thierry bishop Mfundu