Il a été entendu le matin du 22 mai des tirs au centre ville de Kinsangani. Des tirs en l’air de la Police. Finalement aidée par les FARDC, car débordée. Ces forces ont intervenu pour disperser les motards qui manifestaient depuis lundi contre la violence policière dont a été victime l’un d’entre eux.
Comme promis lundi, ils sont revenus mardi. Pour cause, ils croyaient leur collègue décédé vues ses graves blessures. Jusqu’à ce que le gouverneur de la province ait démentit cette nouvelle.
Bras de fer conducteur-policier à la base de l’incident
En effet ce motard s’est retrouvé grièvement blessé de suite d’un accident. Un accident provoqué par les éléments de la police. Les policiers voulait saisir sa moto. Parce que celui-ci résister à leurs ordres.
Selon des sources locales, c’est ce bras de fer qui a été à la base de cet incident. En voulant s’échapper, ce conducteur s’est renversé. Il a fini sa chute dans un caniveau.
Les médecins commis à ses soins affirment que la victime a perdu connaissance à la suite du choc. Et son pronostic vital serait engagé.
Les motards ont trouvé en cet acte une occasion pour eux de manifester leur ras-le-bol. Ils dénoncent diverses tracasseries policières dont ils sont victimes au quotidien.
Plus d’activité de PCR jusqu’à nouvel ordre
Dépassé par le geste de la Police de Circulation Routière (PCR) et par la manifestation que cet acte à soulevé, les autorités de la province de la Tshopo ont opté pour la cessation de toutes activités des PCR. Ce, sur toute l’étendue de la province jusqu’à nouvel ordre.
Moïse Dianyishayi