En RDC, les sociétés des télécoms rivalisent en publicités sur les offres Internet. Ces sociétés balancent à longueur des journées de publicités pour vanter l’offre et la qualité de la fiabilité de leur connectivité.
Profitant du silence total des autorités chargées du secteur, ces entreprises accablent les consommateurs d’offres parfois douteuses. Tous les moyens sont bons pour vendre leurs produits et services. Tous excellent en stratégies marketing pour attirer les plus d’acheteurs.
« 1Gb à 100 unités seulement pendant toute une journée », c’est le créneau opté par l’opérateur Africell. Ce dernier envoi ce message à ses clients non seulement à chaque recharge de crédit, mais aussi à la télévision et à la radio. Et ce, durant toute la journée.
Airtel quant à lui, a opté pour 2 types de messages qu’elle envoie chaque matin et après chaque rechargement des crédits.
« Ne ratez pas ! Spécial Offre AIRTEL INTERNET rien que pour vous. A seulement 50u obtenez 100MB… ». « Cher client. Vous avez payé 1.5usd au …pour un forfait de 1G. Votre activation de 1GB a réussi et expire…23h59 ».
Le sud africain Vodacom de son côté annonce l’avènement de l’Internet 4G. Alors que même son soi-disant 3G+ n’est pas si fiable. Mais il s’obstine à parler de 4G.
Des méga bytes non utilisés
Chaque entreprise des télécoms a sa manière de gérer ses activations d’Internet. Dans le cas d’Airtel, le client est saturé par des messages. Ces messages apparaissent à l’improviste et de manière intempestive: » Vous avez déjà utilisé 75℅ de votre forfait internet. Rechargez votre compte et composez *4425# pour souscrire a un forfait de votre choix. »
Ensuite, « Vous avez déjà utilise 95% de votre forfait internet. Rechargez votre compte et composez *4425# pour souscrire a un forfait de votre choix ». Et enfin, « Cher client, votre forfait internet est épuisé. veuillez souscrire a un forfait de votre choix ».
Parfois ces messages vous arrivent moins de 20 minutes alors que votre boîte de dialogue prouve qu’il y a encore des méga bytes. Il en est de même pour Orange RDC, pourtant présentée comme une firme de renom en matière de télécoms.
L’activation d’une connexion souscrite journellement ou nuitamment n’est pas consommée correctement. Il est généralement difficile de consommer la moitié de la recharge. Non pas par abondance de l’offre mais plutôt du fait de la qualité de connexion.
Elle est tellement mauvaise que les téléchargements et les lectures des vidéos prennent des heures entières. Même les applications aussi simples que Facebook ou WhatsApp répondent avec beaucoup de caprices.
Alors que vous avez l’impression d’avoir épuisé vos crédits, il suffit juste d’aller dans le service du réseau. Vous allez remarqué que vous n’avez même pas utilisé les ¾ de votre activation. Mais curieusement, la connexion ne répond pas favorablement.
De 23h59’ à 4h59’, ces entreprises vous promettez beaucoup des Mégabytes que vous ne saurez même pas utilisés. Et c’est la même pitance tous les jours pour les consommateurs, obligés de faire la courbette face aux télécoms.
Les droits des congolais bafoués
Habitués à voir leurs droits méprisés, les congolais en général et les Kinois en particulier assistent impuissants à cette énième violation. Comme ils le font d’ailleurs lors de la hausse des prix des denrées de première nécessité, du carburant, de pain, de transport, les délestages du courant et les coupures d’eau.
Si l’on considère le nombre des personnes qui activent chaque jour Internet, ce sont des centaines des milliers d’abonnés.
Si l’on prends 1 dollar ou 1,5 dollar d’achat des crédits par jour et si l’on fait la sommation avec 300.000 abonnés. Les sociétés des télécoms gagnent des millions des dollars sur les dos des malheureux congolais déjà meurtris par une pauvreté accrue. Elles gagnent malicieusement beaucoup d’argent pour un service de piètre qualité.
Une pratique qui frise l’arnaque, mieux l’escroquerie.
Mais aucune autorité ne s’en préoccupe, ni le Ministre du PT-NTIC, ni l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPTC). Cette dernière est pourtant censée contrôler la qualité des services qu’offrent les opérateurs des Télécoms aux consommateurs.
Ces sociétés devraient se retrouver chaque jour devant les cours et tribunaux pour arnaque et escroquerie. Et payer d’énormes dommages et intérêts aux consommateurs.
Mais hélas, nous sommes dans un non État comme l’a dit le pasteur Ekofo de L’ECC. Un état qui dévore ses propres habitants au détriment des étrangers.
Thierry bishop Mfundu